Urgence absolue
« L'efficacité du récit […] est dopée par une émotion peu coutumière dans ce répertoire. » Cécile Lecoultre, La Tribune de Genève
Dans ce nouveau thriller contemporain, vous dénoncez les dérives de l'intelligence artificielle. En quoi ce sujet d'actualité brûlant vous a-t-il inspiré ?
Depuis que le terme « intelligence artificielle » s'est imposé, il ne m'a pas seulement intrigué, mais inquiété. Au vu des progrès technologiques qui, à présent, envahissent et conditionnent notre vie quotidienne, j'ai compris que le mot important était « artificiel », incompatible avec l'intelligence vraie, que les anciens Égyptiens définissaient comme la perception intuitive du cœur-conscience, d'une nature radicalement différente des algorithmes. Cette intelligence artificielle nous est vendue comme la clé de toutes les facilités et de tous les bonheurs, même s'il nous faut renoncer à de nombreuses libertés.
La mutation informatique, au sens large, est la plus importante révolution qu'ait connue l'humanité. Elle est planétaire, bouleverse l'économie et la société, englobe toutes les idéologies et façonne un gouvernement mondial qui fonctionne de lui-même, sans que personne – ou presque – ne s'en offusque. Ce n'est ni un simple progrès, ni une évolution, mais une transformation radicale, et sans doute définitive, qui fait naître devant nos yeux un monde artificiel et virtuel, peuplé d'individus conditionnés qui, de gré ou de force, devront, eux aussi, devenir artificiels.
Il n'existe pas, aujourd'hui, de sujet plus important et plus occulté. Pourtant, tous les humains sont concernés. Et je n'ai que ma plume pour contribuer à la lutte contre cette implacable Machine que les humains ont façonnée et qui les réduira à l'état d'esclave.
Vous opposez à ces dérives technologiques, et au pouvoir de ce que vous appelez la Machine, les sagesses ancestrales. Pensez-vous que l'homme saura s'y raccrocher ou estimez-vous, au contraire, que le pire est à venir ?
Nous n'en sommes qu'au début du règne de la Machine et le pire, déjà visible et annoncé, souvent avec optimisme, est à venir. Le temps s'accélère, le progrès ne connaît pas de limite. À mon sens, le point de non-retour a été franchi. Des investissements colossaux sont mis au service des nouvelles technologies qui produisent des profits plus colossaux encore. Ils visent au bonheur de l'humanité, inépuisable réservoir de consommateurs. Et qui voudrait résister à cette évolution inéluctable serait considéré comme un dangereux réactionnaire. Pensée numérique, société numérique, économie numérique : chacun dépendra d'une machine qui lui dictera son comportement, qu'il le veuille ou non, qu'il s'en aperçoive ou non.
Le terme de « sagesse ancestrale », qui me paraît essentiel, est, selon l'expression à la mode, inaudible, ringardisé, voire suspect. « Sagesse », un terme poussiéreux et inutile ; « ancestral », un regard vers un passé révolu. Comme si nous n'avions plus d'ancêtres, plus d'héritage…
En quoi d'ailleurs la sagesse égyptienne vous paraît-elle une réponse aux dérives du progrès technologique ?
Étudiant la pensée égyptienne depuis plus d'un demi-siècle, je n'en perçois encore que quelques éléments fondamentaux, tant elle est riche et multiple. Mais pour ne ressortir qu'un point-clé, j'insisterai sur le concept de Maât, « Vérité, justesse, justice, harmonie cosmique, règle de vie, rectitude, équilibre », toutes ces notions étant indissociables.
Maât est la cohérence vitale. Tout individu a le devoir de dire et de faire Maât, et de s'intégrer ainsi au « Grand temple », signification du mot pharaon, qui accueille et réunit tous les êtres fidèles à Maât. Pendant trois millénaires, malgré crises et invasions, l'Égypte pharaonique a maintenu l'orientation sociale et individuelle que procure Maât. Elle nous fait aujourd'hui défaut, dans des sociétés fracturées par des doctrines, qu'elles soient religieuses ou technologiques, ou les deux associées.
Au cœur de ce thriller haletant, on retrouve Bruce, le héros de votre précédent roman, Sphinx, dans une véritable course contre la montre. Quels combats doit mener ce journaliste écossais haut en couleurs et redoutable enquêteur ? Contre qui ?
Le fils de Bruce, un jeune voyant, est persuadé que tout n'est pas fichu, car il est le dépositaire de l'héritage des Supérieurs inconnus, une ONG d'alchimistes bienfaisants, anéantis par la Machine, qui les jugeait capables de s'opposer à la pensée dominante. Ils sont les porteurs de cette sagesse égyptienne que j'évoquais plus haut. Face au grand Sphinx de Guizeh, le gamin a une vision : il reste un survivant, un dernier Supérieur inconnu qui a échappé au massacre et pourrait lui donner la clé des trésors recueillis.
Urgence absolue : retrouver le rescapé. L'Écriture n'affirme-t-elle pas que, si un seul juste survit, l'humanité sera sauvée ?
Associé à son ami Mark et à sa sublime compagne cambodgienne, fils et fille de Supérieurs inconnus assassinés, Bruce se lance sur la piste du dernier des justes, John Patmos, qui vivait paisiblement près d'un temple égyptien méconnu, avant l'intervention d'un commando djihadiste chargé de l'éliminer.
Car Bruce n'est pas le seul à vouloir retrouver Patmos. Après l'avoir identifié, la Machine ne saurait le laisser survivre. Et la traque s'organise : Égypte, Inde, Sri Lanka, Sibérie…
Seul et sans espoir, Patmos a décidé de combattre la Machine. Et ses pouvoirs ne sont peut-être pas si minces.
Qui de Bruce, ou du tueur mandaté par la Machine, retrouvera le premier le dernier Supérieur inconnu ?
Imaginez-vous déjà une suite à Urgence absolue, dans une sorte de trilogie où continueraient de s'affronter, à travers vos personnages, deux visions du monde ?
Bruce venant de recevoir une information explosive, liée à l'avenir de la planète, il se sent obligé, par conscience professionnelle, de la vérifier.
Son enquête lui prouvera qu'un nouveau type de danger se dissimule sous une réalité connue de tous. Vu l'ampleur du péril et de l'adversaire, mieux vaudrait l'oublier et se tenir soigneusement à l'écart.
Mais Bruce étant Bruce, drogué à la vérité, il fera exactement le contraire. Et ce prochain roman s'intitulera Alerte rouge.
Commentaires sur l'ouvrage (22)
Je viens de le relire, j'aime beaucoup ce bouquin nous mettant en garde contre le pouvoir de l'intelligence artificielle, j'aime à penser qu'ils existent des " forces " reliées entre elles pour intervenir pour le bien de l'humanité si besoin. Mais j'aimerais savoir si il y aura une suite à ce livre ,???? J'aimerai beaucoup !
Mark et Bruce, ainsi que leurs compagne, enquêtent sur la probabilité qu'il reste un supérieur inconnu que « la Machine » n'a pas éliminé. C'est un roman plein d'aventures, de voyages à travers le monde pour que ces deux comparses le retrouve avant « La Machine ».
Je n'ai pas lu le premier tome, et c'est peut-être pour cela que je n'ai pas été enthousiasmée par cette lecture. Je me suis laissée guidée par le nom de Christian Jacq dont j'ai lu des romans égyptiens il y a longtemps, très longtemps. Je gardais un bon souvenir de cet auteur. Malheureusement dès les les premières lignes j'ai trouvé les phrases difficiles à lire, le style ne me convient pas ( à moi , hein , c'est personnel), il manque de fluidité pour ma part. Je n'ai pas réussi à entrer dans l'intrigue, ni à m'attacher aux personnages. Bref une lecture laborieuse pour moi.
Il en est de certains romans, comme du rosé que l'on goûte en vacances, l'été. On n'en reprend encore un peu, et encore un peu comme c'est agréable.
Voilà un roman idéal pour la plage , ou lorsque l'on veut se détendre avec un bon suspense.
Des personnages truculents , Des rebondissements, il y a tout pour passer un agréable moment, qui nous change un petit peu de l'univers des polars .
On est habitué avec Christian Jacques à des romans qui se passent en Égypte . Là on retrouve son style vif, agréable, avec toujours une petite pointe d'humour, dans ce thriller , qui nous emmène aux quatre coins du monde pour une confrontation entre le bien ( le spirituel) contre le mal (Big Brother)et ses affidés (consumérisme, totalitarisme).
Rafraîchissant !
La suite du sphinx est dans la même veine avec toutefois, un peu moins de rythme. L'aventure se poursuit à la recherche du dernier Supérieur Inconnu. Nos héros vont parcourir le monde, on découvre des pays, leurs recettes locales et des habitants très différents. Et la fin est plutôt réussie bien qu'un peu rapide, je ne serais pas étonnée qu'il y ait une nouvelle aventure de Bruce le journaliste et qui tournerait autour de son fils et de ses pouvoirs....
Je ne vais pas faire un résumé du livre car il y en a eu beaucoup dans les autres critiques.
Je vais simplement exprimer mon point de vue sur le livre.
Je n'ai pas aimé ce livre. Pourquoi ?
Je ne sais si c'est le point de vue de l'auteur, mais je trouve le livre trop orienté vers l'athéisme, ou bien la haine de la religion (principalement contre l'islam, car l'histoire ce passe en partie en Égypte, et a comme personnage un ancien extrémiste fanatique).
Cette partie ma assez déstabilisé, je n'ai jamais lu d'autre livre de l'auteur (qui je sais est très connu), et c'est pour cela que je donne une assez mauvaise note (j'ai plusieurs fois voulu arrêter de le lire, après des parties assez choquante à l'encontre des religions).
Par contre on ne peut dire que le livre est nul est que l'auteur n'as aucun talent, ce serait faux. Plus haut j'ai dit que j'ai plusieurs fois voulu arrêter de le lire, je ne l'ai pas faits, car malgré tout le livre ne vous laisse pas vous arrêter en plein milieux, il y a trop de suspense, d'intrigue. L'histoire est passionnante, l'idée est bonne, mais les parties anti religion sont de trop.
Je conseillerais donc ce livre qu'a un non croyant/athée, car les croyants pourrait se sentir blessé par certains propos tenu dans ce livre.
Ce n'est pas forcément l'opinion de l'auteur que je respecte. L'auteur a un talent indéniable (pour nous faire tenir en halène tout au long du livre sans vouloir en décrocher), mais il a gâché l'histoire avec certaine partie déstabilisante pour certain type de lecteur.
PS : Je suis vraiment désolé pour les éventuels faute d'orthographe
Je trouve que ce roman est Le livre qu'il faut pour montrer à quel point la technologie peut être sans pitié et cruelle. Elle mène toute personne dans un spirale qui est infinie. Un spirale obscur qui montre jusqu'à où l'homme peut être cruelle pour de l'argent et le pouvoir et pour La Machine. Le pire c'est que comme la dit monsieur Jacq dans le roman, chaque nouveau-né devient un client pour La Machine même le plus pauvre. c'est pour ça que je note 5/5 car l'auteur a montré le vrai visage de La Machine.
Livre très mauvais qui ne nous emmène nul part. L'idée de départ est pourtant bonne mais le sujet est traité de façon très superficielle. C'est un amoncellement d'événements qui se suivent et tout se passe à vitesse grand v. Même pas le temps de faire monter le suspense que tout est déjà résolu et on passe d'une action à l'autre. On s'ennuie ferme. Pas de surprise. Christian Jacq nous avait habitué à beaucoup mieux...
Suite de Sphinx, nos protagonistes se confrontent à un élément de la Machine, grande masse obscure qui tente de régir le monde.
Le récit est mené tambour battant, les personnages que nous avons déjà rencontré dans le précédent opus ne manquent pas d'ingéniosité et de courage pour faire face à toutes les péripéties.
Au-delà du livre d'aventure, c'est une fable contre cette fuite qui mène l'humanité vers encore moins d'humanité. J'ai adoré !
J'ai pas réussi à rentrer dedans - Donc abandonner
C'est mon premier Christian Jacq et j'avoue avoir bien aimé. Un voyage autour du monde (Islande,Egypte, Prague, Inde, Chine, Ceylan, Sibérie, Alaska, New York) à la recherche des derniers chamans. La machine qui contrôle le monde a décidé de se débarrasser de ces empêcheurs de surfer sur le net en rond et de contrôler le monde en rond. Une vision inquiétante de l'avenir où l'humanité se partage en deux catégories
- une élite, ceux qui profitent des bienfaits de notre planète dans le luxe
- le reste qui dispose d'un revenu universel, genre Hamon (Hamon pas Amon) pour survivre et se gave de télé, d'internet et mange de la nourriture industrielle en étant persuadé d'être heureux. Un sorte de "soleil vert". Heureusement s'il ne reste qu'un juste cela suffit à sauver le monde.
Urgence absolue : on prend les mêmes que Sphinx (sauf les macchabées) et on recommence. Toujours Bruce et Mark et leurs Cambodgiennes, toujours le whisky et les menus à la pelle, toujours le même style demi de mêlée, toujours la Machine puissante et omniprésente, ...
On suit une multitude d'aventures rocambolesques dans la lignée du premier opus et pour la même finalité. On voyage beaucoup à nouveau mais quand on dispose d'une batterie de jets privés, où est le problème? Tout comme les gadgets incroyables qui feraient pâlir d'envie James Bond et consorts.
Christian Jacq poursuit également son énumération des dignitaires du groupe des Neufs et de leurs pouvoirs et missions sacrées à travers les millénaires. Le côté ésotérico-mystique est parfois un chouïa trop appuyé à mon goût et s'oppose dans un manichéisme basique aux tenants de la Machine.
Bref, un roman un cran en dessous encore de Sphinx. Si l'envie prend à l'auteur d'en pondre un troisième, je passerai mon tour cette fois-ci.
Ce deuxième tome est à la hauteur du premier, toujours autant d'adrénaline, de suspense entourés par cette aura mystique.
Il est étrange comme lorsque qu'un roman coup de coeur, comme celui-ci, j'ai beaucoup de mal à trouver les mots pour en parler tellement l'émotion est grande.
J'ai découvert la plume de cet auteur étant adolescente et je ne m'en lasserai jamais. Ce roman, son deuxième thriller, est tellement époustouflant que les mots me manquent.
Nous avions quitté Marc, Aspara et Bruce sur leur échec à sauver les huit Supérieurs Inconnus, mais si ce n'était pas le cas ... nous allons donc suivre la quête de notre trio pour sauver celui qui enraillera la machine qui englouti toute spiritualité, le dernier des Supérieurs Inconnus. Sur la surface du globe notre équipe vas devoir affronter bien des dangers, faire confiance au autochtones, parfois au péril de leur vie.
Christian Jacq a ce don de vous plonger dans son univers dès les premières lignes, d'avoir le souffle coupé et de finir son roman en apnée,
Les personnages sont tous aussi attachants les uns les autres avec une large préférence pour Aspara et Primula, deux femmes fortes qui n'ont pas froid aux yeux. J'ai vraiment hâte de découvrir le tome trois dans lequel j'espère le fils de Bruce tiendra une plus grande place.
Même une semaine après ma lecture je ne peux m'empêcher d'être sous le charme, tout dans ce roman sonne authentique, que ce soit les personnages ou les situations.
Mon avis et ressenti : Christian Jacq nous embarque dans une aventure à plein régime, pas une once de répits, ni le temps de respirer, l'action démarre au quart de tour.Histoire captivante à la Dan Brown, on bouge beaucoup. Voici les personnages : Bruce journaliste fonceur, toujours en quête de la révélation suprême, son fils Bruce junior qui n'a pas la langue dans sa poche et très intelligent, sa femme Primula, son meilleur ami Mark business man et sa compagne Apsara. Ensemble ils vont tout faire pour sauver le monde dominé par la machine. Savant mélange de thriller et de science-fiction. Chapitres courts et condensés, rythme qui nous tient en haleine, tant que les péripéties et les voyages sont nombreux autour du monde. On vit avec eux à cent à l'heure et la fin est une porte ouverte à une suite .
Christian Jacq revient vers nous avec un nouveau thriller passionnant dans lequel nous retrouvons nos compères Bruce et Mark, précédemment rencontrés dans " Sphinx ". Je vous conseille d'ailleurs vivement de lire ce dernier avant de vous lancer dans la lecture de ce nouveau roman intitulé " Urgence Absolue ". Vous pourrez ainsi posséder toutes les cartes vous permettant d'apprécier au mieux votre lecture ainsi que l'intrigue et la trame de fond de ce nouveau roman.
Mark et Bruce reviennent donc dans de nouvelles aventures. Christian Jacq nous dépeint un monde dans lequel la technologie a une fois encore mis en péril la vie telle que nous la connaissons...Dans ce futur éloigné, cette machine a pris le contrôle et a anéanti tous les humains capables de la combattre, tous sauf un !
Ils partent donc à la recherche de John Patmos, le dernier homme capable de sauver le monde en arrêtant " La Machine ". Une fois encore l'auteur met en opposition deux éléments importants de son intrigue : l'humanité, ses belles qualités, ses failles et son indéfectible détermination, face à la Technologie, sa puissance, ses dérives et les dangers qu'elle représente ou qu'elle peut potentiellement représenter...C'est un peu David face à Goliath.
Dans " Urgence Absolue ", Christian Jacq nous emporte avec lui dans une course contre la montre haletante, qui fera voyager le lecteur, comme toujours à travers différents paysages. L'auteur traitera différents sujets au fil de son récit, tels que Daesh et le terrorisme, le christianisme...
Mark, sa femme Apsara, Bruce et son fils Bruce Junior mèneront leurs enquêtes. J'ai d'ailleurs beaucoup apprécié la place que prend ce dernier dans le récit. Ce jeune homme est doté d'une finesse d'esprit et d'un jugement aiguisés qui, mit au profit de ses dons de voyance, s'avéreront être d'une grande aide pour le groupe et sa quête.
Bruce quant à lui est un personnage qu‘on ne peut oublier, une sorte de héros/anti-héros, digne d'un agent 007...un personnage décapant donc, qui n'a peur de rien (ou presque), qui ne tergiverse pas, qui fait fi des convenances, qui est prêt à tout pour défendre ses idéaux...
Manipulations, retournements de situation, dangers omniprésents, sentiment d'oppression et tension palpable rythment ce nouveau roman captivant.
En conclusion : Christian Jacq maîtrise parfaitement le roman historique, ça nous le savions. Avec " Sphinx " il nous prouvait qu'il pouvait exceller dans un nouveau style littéraire. Cette fois-ci, avec " Urgence Absolue " il confirme que ce genre lui sied à ravir. L'intrigue est bien construite, la richesse historique est présente, le danger est omniprésent et l'urgence absolue se fait sentir.
Un récit captivant qui amène une fois encore le lecteur à se questionner sur ce qui l'entoure, sur son présent, son futur...
Bref, un roman qui se lit rapidement tant il passionne son lecteur !
Alliant à la fois ses connaissances extraordinaires en égyptologie, son talent de romancier et ses inquiétudes pour les dérapages possibles de l'intelligence artificielle, l'écrivain français Christian Jacq propose Urgence absolue, un thriller très documenté, au rythme rapide et exaltant.
Voilà un thriller mené tambour battant, viril, dynamique, sans temps morts ! Faut que ça percute !
Les chapitres, très courts, se succèdent à un rythme effréné (hé oui, puisqu'il s'agit d'une urgence absolue) ;-)
J'ai trouvé l'histoire intéressante, un bon thriller qui se lit facilement et une intrigue bien menée. Ceci-dit, je pense que l'intérêt de ce livre est ailleurs.
Les auteurs n'ont pas pour seul but de nous divertir, nous passionner et remuer nos émotions. Ils ont aussi parfois (souvent ?), des messages à nous faire passer, ils nous alertent, titillent nos neurones pour nous inciter à une réflexion constructive. Le message passe mieux lorsqu'il est noyé dans une construction narrative, sous couvert de distraction.
Ce roman porte l'étiquette de thriller, mais il est avant tout, je pense, un roman d'anticipation. Et ce qu'il pressent ne risque pas d'arriver dans si longtemps que ça... c'est plutôt de l'ordre du futur proche, à l'allure où vont les choses...
Depuis quelques mois les médias ne parlent que de ça : les IA (intelligences artificielles). Ou alors c'est moi qui n'y faisais pas attention ? En tout cas j'ai l'impression que les choses s'accélèrent, les avancées technologiques, les progrès dans le domaine des robots, du numérique.
Les médias nous présentent tout cela comme s'il s'agissait d'un progrès inéluctable, positif globalement, même si une inquiétude timide affleure par moments.
On nous prépare mentalement pour accepter notre remplacement futur par la Machine ? Doit-on se soumettre à l'inévitable ? Doit-on accepter que la Machine prenne le contrôle dans tous les domaines de nos vies ?
Est-on condamné à vivre dans un monde hyper connecté ?
Et si demain une catastrophe réduit ce monde numérique à néant, nos sociétés s'effondreront-elles aussi ?
On parle de progrès, de futur, d'inévitable... mais de quoi tout ceci dépend-il ?
De NOTRE volonté !!!!!
De nos jours l'être humain vit une ère de révolution technologique concrétisée, entre autres, par le développement de l'intelligence artificielle. A l'origine de l'intelligence artificielle, il y a le rêve de créer des machines capables de simuler l'intelligence et de se comporter comme les humains, donc de reproduire nos capacités les plus fondamentales.
Dans ce " thriller ", qui est également un roman d'action et d'aventure, Christian Jacq nous parle de ce que pourrait faire la " machine " dans quelques années, si personne ne l'arrête. Ce semblant de progrès n'est-il pas en réalité un danger pour l'humanité ?
" L'idée est née en observant la prise de contrôle de l'Intelligence artificielle sur l'humanité, avec l'approbation ou le silence des diverses autorités " indique l'auteur dans une interview. Celui-ci a recueilli une abondante documentation pour comprendre la " Machine ", cette intelligence artificielle. Dans son roman l'auteur nous propose clairement une opposition frontale entre la sagesse de ses héros et la technologie.
Bruce Reuchlin est un journaliste d'investigation écossais dont la principale passion est la recherche de la vérité. Son épouse est cambodgienne et ils vivent tous deux en Islande dans un paradis isolé. Leur fils a des dons de voyant. Bruce et son ami Mark Vaudois doivent absolument retrouver un homme, John Patmos, gardien d'un temple perdu dans une oasis égyptienne, et seule personne capable de sauver le monde contre la puissance de la " Machine ". Pour le journaliste et son ami Mark Vaudois, une urgence absolue : retrouver celui qui représente le dernier espoir de l'humanité.
Je connaissais Christian Jacq pour ses romans historiques liés principalement à l'Egypte. Cette fois je ne suis pas vraiment convaincu. Le sujet m'est apparu peu crédible, l'auteur n'hésite pas à personnifier la machine dans sa description et le sujet principal ressemble trop à un James Bond à qui rien ne peut arriver ; un super héros trop suffisant qui voyage à travers le monde en jet privé, au milieu de valises remplies de caviar servi sur des plats en or massif, et qui peut sauter d'un avion sans avoir besoin d'un parachute.
Toutefois, Christian Jacq nous entraine dans une terrible course contre la montre à travers le monde, avec beaucoup d'action, de manipulations et de retournements de situation inattendus. La lecture est donc intéressante, les chapitres sont courts et l'écriture agréable mais faire la critique de ce livre m'a été difficile tant mon sentiment est mitigé. Certainement pas mon livre préféré de Christian Jacq.
Sans grand intérêt... Je m'attendais à une histoire plus passionnante, plus centrée sur l'intelligence artificielle, ce n'est pas le cas. La première et quatrième page de couverture m'ont induit en erreur.
Quel plaisir à l'idée de me plonger dans une nouvelle aventure aux côtés de Bruce. Suite directe de "Sphinx", je pense qu'il est important d'avoir lu ce dernier afin de bien comprendre tous les tenants de l'intrigue. Cette dernière assez complexe et qui met en avant les méfaits et surtout les dangers de la "Machine". Entité qui gouverne le monde et à laquelle rien n'échappe.
Alors que Mark et Bruce pensaient les supérieurs inconnus éteints, ils vont découvrir qu'il y en a encore un dernier en vie. Une vie qu'ils vont vouloir préserver à tout prix. Une nouvelle aventure qui va nous faire voyager, nous faire découvrir de nouveaux paysages, mais qui sera surtout synonyme de nombreux dangers.
Afin d'échapper à la surveillance de Dieter Cloud, Bruce va invoquer comme raison à ses nouvelles investigations, un article sur le Christianisme. Un choix qui va lui amener de nouveaux et redoutables ennemis. Une partie du récit qui va mettre en avant les dangers de Daech et du terrorisme.
Mark, Aspara et Bruce mèneront leurs enquêtes sur des fronts différents mais tout aussi dangereux. Leurs vies vont être misent en péril à de très nombreuses reprises. Un récit avec beaucoup de tension, de moments d'angoisse pour l'avenir de notre équipe d'élite.
J'ai adoré voir mon chouchou, Bruce Junior, prendre de plus en plus d'importance. Mais surtout, avoir le plaisir de constater que son avenir est aussi prometteur que dangereux. Bien que l'auteur commence à lever le voile, il reste encore bien mystérieux.
On y retrouve aussi toute la richesse historique que l'auteur aime tant partager.
Beaucoup de bonnes choses mais aussi un gros regret au terme de cette lecture. J'ai le sentiment d'être passé à côté car, bien que l'intrigue soit palpitante, je ne suis pas parvenue à ressentir le sentiment d'urgence. Très souvent, l'enquête est quelque peu mise en suspend parce qu'ils sont dépendant d'un fait qu'ils ne maîtrisent pas, ou en attente d'une information clé qui n'arrive pas assez vite. Des passages qui, même si la menace ne cesse de planer, cassent un peu le rythme. J'ai également ressenti une certaine lassitude dans les retournements de situation. Ils sont très nombreux mais leurs enchainements restent un peu trop semblables.
Une intrigue bien construite, un sentiment de danger omniprésent mais une urgence quelque peu absente.
Je connaissais l'auteur de nom et l'histoire avait l'air intéressante, qui plus est dans un registre que j'affectionne particulièrement : un roman où se mêlent de l'action, de l'histoire et de la culture.
Malheureusement, c'est une grosse déception. Cela me gène de l'avouer mais, force est de constater que, je n'ai pas du tout aimé. Je n'ai tout simplement pas réussi à rentrer dans l'intrigue.
A mon humble avis, la plus part des personnages ne sont que des clichés. Le personnage principal, le journaliste Bruce Reuchlin, m'était particulièrement antipathique. Dans l'ensemble, le ton utilisé (dialogues mais aussi les descriptions historiques ou visuelles etc) m'était exaspérant.
Toutefois, il n'y a pas que du mauvais. La gestion du suspense est bonne, notamment grâce à de courts chapitres. Il y a beaucoup (trop?) d'action. De même, certains paragraphes sont particulièrement réussis. On peut aussi souligner le travail soigné de la couverture du livre.
N'ayant pas lu " Sphinx ", le premier volet des aventures du journaliste écossais Bruce Rechlin, j'ai donc pris le train en route en lisant en premier " Urgence absolue ".
Dans un futur lointain, la Machine règne sur le monde. Celle-ci créée par les humains les contrôle dans tous les domaines. Personne ne la dirige : elle s'autoalimente. Entité virtuelle, elle les conduit au nom du progrès sournoisement et inexorablement vers une domination totale des machines. Personne n'a osé l'affronter. Seule une poignée d'alchimistes, héritiers de la sagesse des anciens d'Egypte, s'est dressée face à elle mais elle les a tous éliminé. Tous, sauf un : John Patmos, le gardien d'un temple perdu dans une oasis égyptienne qui sous la menace s'est enfui. Hors avec ses pouvoirs de chaman, il est le seul à pouvoir terrasser la Machine.
Pour le journaliste écossais, une urgence absolue : retrouver celui qui représente le dernier espoir de l'humanité. En compagnie de son ami Mark Vaudois et la compagne de ce dernier Apsara, il se lance à la recherche de ce " supérieur inconnu ". Avec l'aide de son fils Bruce junior, un peu voyant, d'une intelligence très aiguisée et qui va veiller sur eux, ils vont devoir affronter de puissants adversaires.
De la Sibérie à New York, l'auteur nous entraine alors dans une terrifiante course contre la montre.
Fan inconditionnelle des romans de cet auteur, j'avoue avoir été déstabilisée par " Urgence absolue ". C'est une autre facette de l'écrivain qui m'a été donné de découvrir. Le personnage du journaliste est comme on dit " brut de décoffrage ", fonçant tête baissée à la poursuite de la vérité quel qu'en soit le prix. S'il est vrai que le récit est alerte, sans temps mort, j'ai eu du mal à adhérer à l'histoire, mélange du futur et de l'Egypte ancienne, ainsi qu'au personnage du journaliste. Je n'ai pas retrouvé ce que j'aime tant chez cet auteur : ces histoires qui nous transportent si loin, passionnantes de bout en bout, avec des personnages si attachants.
Une course contre la montre s'engage pour retrouver le dernier " supérieur inconnu", le seul qui puisse encore affronter "la machine", cette entité virtuelle qui conduit sournoisement les humains vers une domination totale par les machines.
Dans un futur pas si lointain, Christian Jacq entraine ses lecteurs de la Sibérie à New York, en compagnie d'un journaliste écossais, Bruce Rechlin, homme intégre et au franc-parler qui dépote. Son ami Mark Vaudois et la compagne de ce dernier Apsara l'accompagnent. Ces deux là ont de bonnes raisons de vouloir retrouver ce dernier alchimiste d'un temps quasiment révolu.
Le fils de Bruce, junior, est une pièce maîtresse sur l'échiquier d'un avenir qui s'obscurcit de plus en plus. Un peu voyant, voire clairvoyant, ce jeune garçon à l'intelligence aiguisée, veille sur ces trois amis qui vont devoir affronter de puissants adversaires sans se laisser dépasser.
Je connaissais bien Christian Jacq pour ses romans se déroulant en Egypte ancienne, et je découvre là une autre facette de cet écrivain érudit. Deuxième opus mettant en scéne le journaliste Bruce reuchlin, il a crée un personnage percutant à tous les sens du terme. Bruce ressemble à un demi de mêlée des All Blacks et le rugby n'a aucun secret pour lui. il fonce quand le besoin s'en fait sentir, ne s'embarrasse pas de préambule, tutoie tout le monde et poursuit la vérité quel qu'en soit le prix.
ça donne un récit alerte, passionnant, ouvrant les yeux des lecteurs sur un monde qui ressemble tout à fait à celui dans lequel ils vivent et qui se transforme à grande vitesse en quelque chose qui n'est pas fait pour les rassurer.
J'ai bien l'intention de lire le premier roman où Bruce intervient, Sphinx.