Paneb l'ardent : La Pierre de lumière [Tome 3]
Si l'on regarde attentivement votre bibliographie, on s'aperçoit que vous êtes essayiste autant que romancier. Par quelle voie avez-vous commencé ?
Christian Jacq : En réalité, j'ai commencé à écrire de la fiction dès l'âge de treize ans, avant de rencontrer l'Egypte. Et j'ai écrit plusieurs romans, des galops d'essai en quelque sorte... Ma carrière de chercheur et d'égyptologue est demeurée parallèle à celle de romancier, jusqu'au jour où les univers du romancier et celui de l'égyptologue se sont unis ! A partir de cet instant, c'est le grand public qui s'est intéressé à mon travail... Mais je continue mon chemin dans les deux domaines, et le dialogue entre le romancier et l'égyptologue se poursuit à travers les essais et les romans.
Etant passionné de musique, je considère les romans comme des opéras et les essais comme des sonates, pour prendre cette comparaison sommaire. Le point commun, c'est l'écriture ; et elle doit, selon moi, s'adapter au sujet que l'on traite. Pour évoquer une immense figure comme Ramsès, le roman s'imposait, dans la lignée des conteurs orientaux.
D'où vous vient cette passion pour l'Egypte à laquelle vous avez consacré vos études ?
Ch. J. : Elle me vient... d'un livre ! Grâce à mon argent de poche, j'ai pu acheter un magnifique ouvrage de Pirenne consacré à la civilisation de l'Egypte ancienne, sur un conseil de mon libraire. En le lisant, j'ai découvert un univers si familier, si proche, si riche et si intense... Mon univers !
Tout en poursuivant mon travail de jeune romancier dont les premiers sujets n'avaient rien d'égyptien mais s'inspiraient plutôt des romantiques allemands et de Gérard de Nerval (Le Voyage en Orient, un enchantement total !), j'ai suivi des études de lettres classiques (grec, latin, philosophie), d'histoire de l'art et enfin — avec quelle joie ! —d'égyptologie à la Sorbonne, où j'ai eu la chance d'être formé par deux grands savants, les professeurs Paul Barguet et Jean Leclant — aujourd'hui secrétaire perpétuel de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.
Cette passion pour l'Egypte s'est donc affirmée très jeune et elle ne s'est pas démentie depuis, bien au contraire ! Chaque voyage est un nouvel émerveillement, une nouvelle découverte. Comment en serait-il autrement puisque l'Egypte nous offre trois millénaires de splendeurs ? Plus on connaît intimement un domaine, plus on l'aime...
La Pierre de Lumière est l'histoire d'une confrérie d'artisans et d'artistes qui vivent dans un mystérieux village et n'obéissent qu'à leurs propres lois. Or ce village existe... Comment et où en avez-vous retrouvé la trace ?
Ch. J. : Le village évoqué dans La Pierre de Lumière porte le nom moderne de Deir el-Médineh et il est situé sur la rive ouest de Thèbes (Louxor). Les Egyptiens l'appelaient Set Maât, « la Place de Vérité », le lieu où Maât, déesse de la vérité, de la justice et de l'harmonie cosmique, se révélait... Le rôle du très petit nombre d'artisans admis dans ce village fermé par de hauts murs était considéré comme essentiel par l'Etat égyptien : construire et décorer les demeures d'éternité des pharaons des XVIIIe, XIXe et XXe dynasties, autrement dit les tombes de la Vallée des Rois, l'un des sites archéologiques les plus célèbres et les plus visités.
C'est un archéologue français, Bernard Bruyère, qui a effectué l'essentiel des fouilles sur ce site dont il a compris la véritable nature : ce groupe d'artistes exceptionnels vivait là en famille. Ils disposaient de leur propre tribunal, aménageaient leurs propres tombes, étaient leurs propres prêtres et prêtresses et dépendaient directement du pharaon qui assurait leur subsistance et leur bien-être afin qu'ils puissent se consacrer exclusivement à leur art.
Par chance, une abondante documentation a été conservée, notamment un « journal » qui relatait le quotidien de cette petite communauté dont on connaît ainsi les horaires de travail, les habitudes et les aventures, heureuses ou malheureuses. Bref, un moyen de faire revivre ces êtres qui ont consacré leur vie à créer des chefs-d'oeuvre que les visiteurs du monde entier viennent contempler aujourd'hui avec une intense émotion.
La Pierre de Lumière, qui comptera quatre volumes, met en scène une foule de personnages dont les principaux : Néfer, sa femme Claire, Paneb, ont un rôle déterminant dans l'histoire... Là encore, les avez-vous inventés ?
Ch. J. : Les personnages principaux ne sont pas sortis de mon imagination mais ont réellement existé. Grâce à cette documentation dont je viens de parler, nous connaissons les noms des « chefs d'équipe de droite », des « chefs d'équipe de gauche » et de la plupart de leurs « hommes d'équipage » puisque le village était comparé à un navire qui voguait sur les chemins de la création.
J'ai choisi une période troublée de l'histoire du village, qui commence dans les dernières années du règne de Ramsès II, et la succession des chefs de la confrérie est historiquement exacte. Néfer-hotep, dit « le Silencieux », son épouse Claire (en égyptien oubekhet) et Paneb dit « l'Ardent » furent effectivement des personnages majeurs de la Place de la Vérité. Non seulement la trame historique est respectée, mais l'égyptologue a murmuré à l'oreille du romancier quelques hypothèses qui permettront peut-être d'éclairer certains épisodes obscurs de cette période de l'histoire égyptienne...
La Pierre de Lumière est pour autant un roman, qui commence par un meurtre inexpliqué, avec des traîtres, des complots et de très belles histoires d'amour... Mais on apprend dans le même temps l'art et la manière de créer tous ces chefs-d'oeuvre, les techniques employées... Comment avez-vous fait ?
Ch. J. : Pour l'Etat pharaonique, la construction d'une demeure d'éternité est l'acte essentiel, puisqu'il fait vivre à jamais l'âme royale. Et sans cette perspective spirituelle, aucune harmonie terrestre ne saurait être durable... La confrérie de la Place de Vérité joue donc un rôle déterminant pour le maintien de l'harmonie de Maât sur terre. C'est pourquoi je me suis intéressé aux multiples aspects de son existence, notamment à ses techniques de construction, et plus particulièrement à l'art de peindre.
Sur ces points précis, l'étude des peintures intactes, tant dans les tombes du village que dans celles de la Vallée des Rois, nous fournit de précieuses indications sur certains secrets de métier. Mais qu'auraient été ces métiers sans la mise en oeuvre des mystères de “ la demeure de l'or ” qui, bien sûr, sont évoqués dans le roman ?
Etant donné d'une part les multiples rebondissements romanesques de cette histoire, et d'autre part le foisonnement d'informations que vous offrez au lecteur, avez-vous une méthode d'écriture ?
Ch. J. : Pour moi, il existe plusieurs périodes dans l'élaboration et la naissance d'un ouvrage. J'ai toujours plusieurs projets en tête, et je les laisse venir à maturation, tout en poursuivant des recherches, tant sur le terrain que dans les musées ou à travers les publications scientifiques. Et puis l'un de ces projets s'impose, avec une telle force qu'il éclipse les autres. L'événement se produit presque toujours en Egypte, sur un site, par exemple au Ramesseum, Le Temple des millions d'années de Ramsès II lorsque le désir de rédiger son épopée s'est affirmé, ou à Deir el-Médineh pour La Pierre de Lumière.
Vient alors le temps de bâtir, de donner une architecture au livre, de rencontrer les personnages et d'en parler avec mon épouse, d'entreprendre des recherches approfondies sur tel ou tel point de détail. Cette phase de « naissance » s'accompagne des premiers essais d'écriture, suivis d'un long et lent travail de mise en forme dans cette solitude habitée que connaissent bien des écrivains — solitude rigoureuse et nécessaire pour que la main du scribe puisse faire vivre de multiples destins...
Des ouvrages comme La Pierre de Lumière sont le fruit de nombreuses années de maturation au cours desquelles j'ai rempli des dossiers et suivi des pistes sans savoir si elles me mèneraient à une concrétisation. Mais lorsque la décision est prise, les éléments dispersés s'organisent et, surtout, la passion d'écrire, de donner une forme, de transmettre, devient impérative.
Et rien n'est plus difficile que de mettre un terme à une histoire que l'on a vécue avec intensité tout en sachant que, désormais, le texte vivra dans les yeux des lecteurs, de même qu'une musique vit dans les oreilles des auditeurs.
Venons-en à l'« affaire Paneb », ce colosse qui ne recule devant aucun combat tout en se révélant un merveilleux artiste !
Ch. J. : Jusqu'à une époque récente, les égyptologues considéraient Paneb comme un personnage abominable, violent, coureur de jupons, bref infréquentable... Mais l'égyptologue John Romer a remis en cause cette idée reçue, reprise ensuite de livre en livre. Constatant que Paneb avait été un créateur fabuleux, participant à la création de sept tombes royales, il a rouvert le dossier et s'est aperçu que ce dernier avait été victime de diffamations rédigées par un petit scribe jaloux qui voulait prendre sa place et n'avait pas hésité à écrire des textes mensongers sur son compte. Ce roman était donc, aussi, plus de trois mille ans après sa mort, l'occasion de réhabiliter Paneb, dit l'Ardent !
Votre dernier succès, Ramsès, s'est vendu à plus de dix millions d'exemplaires dans le monde, ce qui est extraordinaire pour un auteur français... Comment le ressentez-vous ?
Ch. J. : Je ressens ce succès, extraordinaire il est vrai, comme un artisan qui a façonné son travail avec passion, en remettant de nombreuses fois l'ouvrage sur le métier... Comment ne pas éprouver de la reconnaissance envers les éditeurs qui ont cru en mes projets, et une profonde sympathie envers mes lecteurs dont beaucoup m'ont écrit ? Grâce à eux, je peux me consacrer totalement à l'écriture et continuer à transmettre ce que l'Egypte et la vie m'ont offert.
Commentaires sur l'ouvrage (13)
On continue la quadralogie de "La Pierre de Lumière" avec ce troisième tome.
Nos trois héros ont vieilli et on a changé de pharaon, nous découvrons Séthi II.
Le plus agaçant est de ne pas trouver le traître de la Place de Vérité. On a plusieurs suspects, ce qui ne facilite pas nos affaires.
Je recommande ce troisième tome sur la lignée des sagas de Christian Jacq.
On découvre l'Égypte Antique et les us et coutumes de cette période.
Toujours aussi manichéen ce qui devient un peu insupportable au cours de la lecture. Après, ce sont des romans qui se lisent facilement et qui sont très bien documentés sur l'Égypte antique. Chaque fois qu'est annoncée une catastrophe, on sait bien que Nefer le silencieux en viendra à bout tellement il est droit dans ses bottes et qu'il suit la règle de Maat. Au moins, on n'a rien à craindre : les gentils gagneront à chaque fois !
Quatre tomes pour cette nouvelle saga de Christian Jacq La pierre de Lumière. Alors oui, c'est commercial, il faut aimer, mais moi j'adore. Auteur à succès pour tous les fans d'Egypte ancienne, ses traditions, ses dieux et croyances spirituelles, ses paysages magiques, ses souverains légendaires.
L'intrigue ici frôle l'enquête policière, cela change un peu. Le lecteur est plongé dans l'univers des architectes et des artistes égyptiens chargés de rendre éternelle la dernière demeure des puissants. Je repense à la vallée des rois, son aura magique et quand je lis Christian Jacq je m'y retrouve catapultée par la magie de l'écriture.
Le troisième volet de la saga La Pierre de Lumière nous réserve autant de rebondissements que les deux précédents. Le duo Néfer et Paneb ne cesse de redoubler de courage et de détermination face à ceux qui complotent dans le but de détruire la Place de Vérité. Attaqués de toutes part, leur droiture est constamment mise à l'épreuve et seule leur foi en la loi de Maat leur permettra de sauver leur village. Mais tout peut arriver dans la Place de Vérité. Le bon comme le mauvais....
Les dangers que doit affronter la Place de vérité sont plus nombreux et plus importants.
Paneb prend conscience de ses responsabilités, il murit, mais reste tout de même toujours aussi impulsif.
La pierre de Lumière : Tome 1 Nefer le silencieux –Tome 2 La femme Sage – Tome 3Paneb L'ardent – Tome 4 La place de vérité
13eme siècle avant JC : Avec cette saga, Christian JACQ nous entraîne sur le chemin des bâtisseurs des tombeaux royaux sous les règnes de la XIX dynastie. Se succèdent tour à tour les Pharaons RAMSES II, Amenmes, Sethi II, Siptah et Taousert.
La place de vérité héberge à Thèbes, près des vallées des rois et des reines, la confrérie des artisans chargés de construire les tombeaux et les temples funéraires. Véritable sanctuaire, dépendant directement du Pharaon, elle détient un secret convoité par un notable ambitieux, qui y voit le moyen de prendre le pouvoir absolu.Vouant une haine maladive envers la confrérie, il met tout en oeuvre pour la détruire , assisté dans sa démarche par une épouse psychopathe, des fonctionnaires corrompus et un traître au sein même du groupe d'artisans.Cette saga nous fait découvrir, en 4 tomes, l'artisanat égyptien, les techniques et matériaux utilisés, ainsi que les rites et dieux encadrant la vie spirituelle des pharaons et la confrérie hiérarchisée des artisans.
Même si les ficelles sont connues, pour ceux qui ont déjà apprécié cet auteur, Christian JACQ, dans son style habituel, avec une formidable galerie de portraits, nous tiens en haleine de bout en bout. C'est à la fois un formidable voyage sur les bords du Nil et une immersion dans la société et la spiritualité égyptienne. le suspense reste entier jusqu'au dénouement. Encore un agréable moment de lecture, un peu trop prenant car, et c'est le talent de Christian JACQ, on peut difficilement lâcher cette suite avant le dernière page.Cette saga aurait néanmoins et mon goût mérité un tome de moins.
Je devrais vraiment lire les tomes de série ensemble parce que j'ai eu un petit peu de mal à me rappeler de tout.
Mine de rien, il y a de plus en plus de personnages et l'intrigue se complexifie sans que je m'en suis rendu compte. J'ai quand même adoré, comme les précédents volumes, l'auteur arrive parfaitement à mélanger Histoire et roman, le livre est toujours aussi bien rythmé. Les courts chapitres ont fait que je l'ai lu très rapidement (le prochain chapitre ne fait que 3 pages, j'ai le temps de le lire et ainsi de suite).
Avant dernier tome de la série. Celui-ci ne déroge pas à la règle Christian Jacq : une Egypte à la fois grandiose, pleine de mystères et de complots. Nous retrouvons les héros des deux premiers tomes, évidemment avec quelques nouveautés car l'Histoire est en marche .
Cet épisode se lit comme les autres : vite et facilement.
La saga se poursuit et pour notre plus grand bonheur nous grandissons avec nos personnages préférés.
Paneb accède enfin au secret par application et malgré son caractère bien trempé. Nous assistons à des intrigues 1ussi bien qu'à des scènes du quotidien. L'auteur nous baigne si bien dans cet univers de l'Egypte profonde et véridique.
Style narratif toujours aussi agréable et coloré et parfumé.
La fin surprend et lance le dernier tome.
C'est l'avant dernier tome de la saga et on a hâte de découvrir la fin et surtout qui est le traître de la confrérie qui sévit depuis le début.
Ce tome plutôt accès sur Paneb l'ardent est très captivant. On assiste à son évolution totale au sein de la Place de Vérité grâce au soutien qu'il a, notamment celui de Nefer le Silencieux, Claire la femme sage mais aussi sa femme Ouabet la Pure. Il atteint enfin tous les secrets de la pierre de lumière malgré toutes les difficultés qu'il a dû traverser.
Sethi II et son fils sont au bord de l'affrontement pour savoir qui de l'un ou de l'autre régnera sur la haute et basse Égypte.
Tous les deux étant manipulés par le général Mehy qui ne cesse de vouloir s'emparer de la pierre de lumière et use de tous les stratagèmes a sa portée.
Serketa, la femme de Mehy, ne cesse d'éliminer tout ce qui se trouve en travers de leur chemin et continue d'avoir main mise sur le traître de la confrérie jusqu'à lui demander l'impossible...
J'ai beaucoup aimé ce tome qui fait évoluer les personnages de plus en plus et nous emporte dans les secrets de la pierre de lumière. On ne sait toujours pas qui est le traître mais ça ne serait tarder.
La fin de l'histoire est un peu triste mais il y a toujours des dommages collatéraux avant que la paix ne règne enfin sur leur village.
Je l'attendais ce tome....
Mon préféré de la saga, je pense, et ceci depuis plus de dix ans. Et pourquoi? Tout simplement parce qu'on suit une bonne partie de l'initiation de Paneb, ce personnage haut en couleurs de la Place de la Vérité. En effet, le premier tome suivait l'initiation de Nefer, le second tome celui de Claire, la saga femme. Il était donc logique que ce troisième tome suive le chef d'oeuvre de leur fils adoptif. Et pourtant, ce n'était pas gagné pour Paneb. Sa personnalité de feu, directement inspirée du dieu Seth en fait un élément incontrôlable que seul l'environnement de la Place de la Vérité peut apprivoiser. Oui, je ne dis pas contrôler mais bien apprivoiser car Paneb ne se soumet à aucun homme, seulement à son idéal : la peinture.
Paneb comprend aussi que s'il peut réaliser son chef d'oeuvre, c'est tout simplement parce qu'il a une femme adorable qui le soutien, Ouabet la Pure. Certes, il a sa maîtresse qui entretient sa passion, Turquoise. Et surtout, surtout, il y a les hommes. Ceux qui le forment, ceux qui le guident et aussi ceux qui l'accompagnent. Ainsi, il mûrit de tomes en tomes et en restant avec eux, il accomplit son oeuvre.
Entre temps, l'étau se resserre autours de la Place de la Vérité.
Bien entendu, nous ne nous éloignons pas non plus de l'intrigue principale, à savoir ceux qui veulent percer les secrets de la Pierre de Lumière et détruire la Place de la Vérité. A cela s'ajoute bien entendu une succession au trône avec la bataille en Sethi II et son fils. Sans compter non plus les manigances de Méhy et de sa femme Serkéta. Sans compter non plus (et là c'est fort) que l'on ne connait toujours pas le nom du traitre.
Bref, l'auteur sait comment nous maintenir en haleine et s'amuse, en dehors de la découverte formidable des cultes et des initiations de la Place de la Vérité. C'est en cela que je considère ce tome comme complet c'est qu'on ne sait pas où donner des yeux. Sans compter que l'on connaît tous les personnages et nous sommes donc très attachés à eux. Alors, chaque lecteur pourra prendre cette histoire à coeur.
Je vous dis donc à très vite pour le tome de dénouement.
La pierre de Lumière : Tome 1 Nefer le silencieux –Tome 2 La femme Sage – Tome 3Paneb L'ardent – Tome 4 La place de vérité
13eme siècle avant JC : Avec cette saga, Christian JACK nous entraine sur le chemin des bâtisseurs des tombeaux royaux sous les règnes de la XIX dynastie. Se succèdent tour à tour les Pharaons RAMSES II, Amenmes, Sethi II, Siptah et Taousert.
La place de vérité héberge à Thèbes, près des vallées des rois et des reines, la confrérie des artisans chargés de construire les tombeaux et les temples funéraires.
Véritable sanctuaire, dépendant directement du Pharaon, elle détient un secret convoité par un notable ambitieux, qui y voit le moyen de prendre le pouvoir absolu.
Vouant une haine maladive envers la confrérie, il met tout en oeuvre pour la détruire , assisté dans sa démarche par une épouse psychopathe, des fonctionnaires corrompus et un traitre au sein même du groupe d'artisans.
Cette saga nous fait découvrir, en 4 tomes, l'artisanat égyptien, les techniques et matériaux utilisés, ainsi que les rites et dieux encadrant la vie spirituelle des pharaons et la confrérie hiérarchisée des artisans.
Même si les ficelles sont connues, pour ceux qui ont déjà apprécié cet auteur, Christian JACK, dans son style habituel, avec une formidable galerie de portraits, nous tiens en haleine de bout en bout.
C'est à la fois un formidable voyage sur les bords du Nil et une immersion dans la société et la spiritualité égyptienne. Le suspense reste entier jusqu'au dénouement.
Encore un agréable moment de lecture, un peu trop prenant car, et c'est le talent de Christian JACK, on peut difficilement lâcher cette suite avant le dernière page.
Cette saga aurait néanmoins et mon goût mérité un tome de moins.
Roman-fleuve agréable. Ne mérite pas autant de tomes mais se lais-sent lire pour la détente.