Le Grand secret : Les Mystères d'Osiris [Tome 4]

Le Grand secret

Titre original : Le Grand secret

Œuvre et volume : Les Mystères d'Osiris - Tome 4/4

ISBN : 9782845631755

Année de parution : 2004

Edition : XO éditions Paris

Pages : 446

Note moyenne reçue : 2.75 (pour 4 notes)

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Résumé :
La révélation du Grand Secret de la résurrection.

L'Annonciateur, méconnaissable et déguisé en prêtre, se cache maintenant au coeur d'Abydos, bien décidé à assassiner le jeune Iker afin de déstabiliser à jamais le pharaon Sésostris, et de parvenir enfin à prendre le pouvoir sur la grande terre d'Égypte.

Sésostris n'ignore rien de la terrible menace, sans parvenir encore à savoir où l'Ennemi va frapper. Sa fille Isis a épousé Iker, ils vivent ensemble des jours heureux, même s'ils sont conscients eux aussi que le danger est imminent...

Isis déploie des trésors d'ingéniosité pour surveiller les prêtres qui officient au temple, espérant y découvrir un éventuel complot ; et Iker est chargé par le roi de préparer la célébration des mystères d'Osiris.

Mais le temps est compté, car l'un d'eux doit mourir. Et c'est alors, alors seulement, qu'il faudra tout mettre en oeuvre pour que les dieux révèlent aux vivants le Grand Secret de la résurrection — celui de la déesse Isis, qui sut refuser la mort de son époux Osiris. Encore faudra-t-il observer les prescriptions rituelles dévoilées par les textes des temples, et franchir toutes les étapes de la Quête...
La presse en parle :

« Les mystères d'OSIRIS, réunit les ingrédients qui lui ont GAGNÉ les faveurs des lecteurs : intrigue, mystère, aventure...» Oh La !
« Une haletante affaire à suivre ! » Télé Loisirs
« L'auteur nous entraîne dans une véritable ENQUÊTE policière dont le dénouement n'est ni plus ni moins que le secret de la vie éternelle. » Ici Paris

Mot de l'auteur / Interview :

Vous avez intitulé l'album qui accompagne ce premier volume des Mystères d'OSIRIS, Abydos ou le Mystère de la résurrection. Et vous y indiquez que « l'Egypte était devenue elle-même à travers cette expérience osirienne ». Expliquez-nous...

Christian Jacq : La civilisation égyptienne est née d'une vision et d'une expérience spirituelles. Pharaon, le socle de cette culture fascinante, est le « maître de l'accomplissement des rites ». L'histoire est ritualisée, jamais l'événementiel ne prend le pas sur le spirituel. Mais pourquoi tant de cohérence et de rayonnement ? Pourquoi cette Egypte disparue demeure-t-elle si présente ? Sa durée, son art, sa magie, certes... mais tout cela repose sur l'expérience osirienne, véritable pierre de fondation de la pensée égyptienne.
Défini comme le « grand dieu » par les textes d'Abydos, sa terre sacrée où furent gravés les premiers hiéroglyphes et enterrés les premiers pharaons, OSIRIS fut le modèle des rois égyptiens. Lui et son épouse Isis révélèrent aux hommes toutes les valeurs, tous les arts, toutes les techniques. Pourtant, Osiris fut victime de son frère Seth, jaloux et envieux jusqu'à l'assassinat. Mais Isis refusa la mort. Comme le proclame la première formule des Textes des Pyramides : « Tu n'es pas parti mort, tu es parti vivant. » Or, la pyramide elle-même est Osiris... Ce que la mort décompose, la connaissance et la création peuvent le réassembler. C'est pourquoi l'Egypte n'a cessé de bâtir et d'oeuvrer, non seulement dans la dimension individuelle, mais aussi à la mesure d'un royaume pour lequel la célébration des mystères d'Osiris était l'acte fondamental.
Selon l'enseignement osirien, non seulement la mort n'est pas une fin mais, de plus, il est possible d'en revenir. Encore faut-il observer les prescriptions rituelles dévoilées par les textes des temples, et franchir toutes les étapes de la quête d'Isis et des mutations osiriennes... N'est-ce pas là le grand secret ?... que je révélerai dans le quatrième et dernier volume !


Sans vouloir donner au lecteur la ou les solutions des multiples énigmes de cette histoire – qui ne fait que commencer ! –, parlez-nous tout d'abord de l'époque à laquelle se passe votre roman. Comment se portait cette Egypte du Moyen Empire ?

Ch. J. : L'Ancien Empire, l'époque de la construction des grandes pyramides, se termine par une crise dont les causes, probablement climatiques, demeurent énigmatiques. Après une période intermédiaire s'affirma le Moyen Empire, qui se compose de deux dynasties, la XIe et la XIIe – à laquelle appartient Sésostris III (vers 1878-1797 av. J.-C.). Sans nul doute, il s'agit d'un deuxième âge d'or de la civilisation égyptienne, mais beaucoup moins spectaculaire que le précédent.
La plupart des monuments ont malheureusement été détruits, et de rares témoignages, comme la célèbre « Chapelle blanche » de Karnak, ornée d'admirables hiéroglyphes, nous permettent d'entrevoir le génie des architectes qui oeuvrèrent sous les Amenemhat et les Sésostris. Grande floraison littéraire, également, avec quantité d'écrits majeurs, sans cesse recopiés, tel le fameux Conte de Sinouhé.
Néanmoins, cet âge d'or, il fallut le bâtir, en se souvenant que la plus puissante dynastie avait été mortelle. Ainsi, d'une certaine manière, tout était à reconstruire... notamment une administration responsable et performante, digne de celle de l'Ancien Empire.


Sésostris III est donc arrivé au pouvoir, quels étaient ses projets ?

Ch. J. : Sésostris III est bien connu grâce à un assez grand nombre de statues, qui traduisent un caractère austère, sévère, autoritaire, et sans illusions sur la nature humaine. Les immenses oreilles de ce géant (selon l'historien Manéthon) sont à l'écoute de la parole des dieux et des désirs de son peuple. Aussi est-il le symbole du pharaon qui ne prend jamais de repos.
Au début de son règne, Sésostris III se heurte à une grave difficulté : la quasi-indépendance de plusieurs provinces. Elles fonctionnaient de manière presque autonome, dirigées par des notables qui avaient rendu leur fonction héréditaire. Une telle dérive ne pouvait aboutir qu'à l'explosion des Deux Terres, la Haute et la Basse-Egypte, que Pharaon devait réunir pour assurer la prospérité du pays.
Un choc frontal était donc inévitable. Ou bien le pouvoir pharaonique s'affaiblissait, au risque de disparaître et d'entraîner dans sa chute toute une civilisation, ou bien les chefs de province s'inclinaient et perdaient leurs privilèges. Vu la personnalité du troisième des Sésostris et son sens de la fonction vitale qu'il remplissait, hors de question de reculer, même si la réunification exigeait une guerre civile – que le roi fera tout pour éviter.


Dans un tout autre genre, nous faisons la connaissance, tout au début du roman, d'un jeune homme tout à fait atypique... Comment le définiriez-vous ?

Ch. J. : Iker est orphelin, recueilli par un vieux scribe dans le village de Médamoud, proche de Thèbes (Louxor). Sachant lire et écrire, le jeune homme désire devenir scribe et écrivain, pour tenter de trouver une nouvelle expression à la pensée de ses modèles, les anciens sages.
A la fois réservé et passionné, profond et impulsif, trop confiant et lucide, Iker est animé par une force dont il ignore la nature. Sa quête d'authenticité et de vérité le pousse à affronter des obstacles apparemment insurmontables. Mais de lâcheté, jamais on ne l'accusera !
Serait-il une victime expiatoire frappée par le destin ? Cette fatalité, il ne l'accepte pas, car il veut déchiffrer le mystère de sa propre existence, qui bascule soudain dans un drame lié à une affaire d'Etat. La suite des événements prouvera que rien n'était dû au hasard...
Aller jusqu'au bout, ouvrir toutes les portes, connaître la face cachée du réel, vivre un amour unique et impossible : telles sont quelques-unes des facettes de ce personnage, promis à la plus extraordinaire des aventures : la traversée de la mort.


Un troisième personnage, l'Annonciateur, diabolique celui-là, hante les déserts pour rameuter des troupes. Dans quel but ?

Ch. J. : Tout au long de son existence, l'Egypte fut menacée par les « coureurs des sables », des bandes de pillards plus ou moins nombreuses et organisées. Le désert était considéré comme un lieu redoutable, peuplé de monstres et de créatures dangereuses.
Synthèse de toutes ces forces, l'Annonciateur est animé d'un feu destructeur dont il se sert pour tenter de tuer l'arbre de vie d'Abydos, pour empêcher Osiris de ressusciter, et pour consumer l'institution pharaonique — obstacle à l'expansion de la nouvelle croyance qu'il veut imposer au monde.
Seul interprète de Dieu, l'Annonciateur se désaltère avec le sel de Seth et se transforme en faucon-homme afin de terrasser ses adversaires. Utilisant aussi bien des Cananéens que des dignitaires égyptiens, il se pose, dans les ténèbres, en adversaire insaisissable du pharaon. C'est une civilisation qu'il veut ruiner afin de lui substituer un régime dictatorial, fondé sur une vérité absolue et définitive que nul ne saurait discuter.


Enfin, qu'est-ce que l'« arbre de vie », qui donne son nom à ce premier volume ?

Ch. J. : Dans chaque province d'Egypte étaient vénérés un végétal en rapport avec la divinité locale, de même qu'un animal que l'on ne pouvait ni tuer ni manger. Bref, une véritable écologie sacrée.
A Abydos, l'arbre sacré d'Osiris était un acacia. Sa présence sur la butte recouvrant le tombeau du dieu prouvait le succès du processus de résurrection. Mais encore fallait-il en prendre le plus grand soin, de même, par exemple, que du saule de Dendera. L'expression « arbre de vie » est une traduction littérale de l'égyptien khet en ânkh, que l'on retrouve dans la Bible. Et cette vie est précisément celle d'Osiris, régent de l'éternité.

Commentaires sur l'ouvrage (4)

Je me suis ennuyé

Cette série de livres ne m'ont absolument pas enthousiasmés comme les autres...

Pour ma part trop construit comme un scénario de serie télé qui traine en longueur

Ce dernier tome je l'ai lu en diagonale et j'ai eu aucune surprise à la fin....

Grand fan de Christian Jacq, pour le coup j'ai une grande déception
N°4 - Déposé par Francki48 le 30/09/2023
Dans ce dernier tome, Le chemin parcouru par Iker aura de quoi étonner le lecteur.

J'ai bien aimé aussi l'intrigue autour du combat entre les partisans de l'annonciateur et les membres du cercle d'or.

Par contre, la tendance déjà présente dans le tome précédent à délayer avec des passages pseudo-ésotériques m'a semble très présente dans ce dernier tome qui du coup comporte de nombreuses longueur.

Dommage, on perd en intérêt et en dynamisme dans l'intrigue.
N°3 - Déposé par Guillaume72 le 15/12/2022
Me voilà arrivé au bout de cette saga que j'ai commencée il y a deux ans par hasard. J'étais tombé sur le premier tome dans la bibliothèque parentale : j'ai tellement apprécié la lecture que j'ai commandé les trois suivants. Le souffle est toutefois un peu retombé, tout s'enchaîne vite heureusement.
N°2 - Déposé par Lecteur_75015 le 14/02/2022
Quatrième et dernier tome de cette tétralogie, j'avoue qu'une fois de plus, Christian Jacq m'a surprise en me conduisant sur des chemins que je n'avais même pas osé imaginé. Cet ouvrage se sépare en quatre parties, à savoir "Le crime suprême", "La quête d'Isis", "Les mystères du ois de Khoiak" et enfin, la dernière, très courte et laissant le lecteur dans la perplexité la plus totale mêlée à une sorte d'interrogation et s'intitulant le passage.

Avec ce dernier volet, l'auteur nous emmène au plus profond des croyances des anciens Égyptiens et notamment celles de la résurrection et de la réincarnation et de la magie à son état pur.

Ennemis de pharaon sont toujours omniprésents, les complots s'intensifient afin d'arriver à leur but ultime, celui de détruire Pharaon, le Maître régnant sur les Deux-Terres et par là, d'affaiblir le Toute Puissance de l'Egypte.

Dans cette saga, le Mal et le Bien s'affrontent et, bien que le lecteur soit d'avance convaincu de l'issue finale, il ne sait en revanche ni comment ni pourquoi ce combat a commencé. Dans ce dernier tome, de nombreux voiles se lèvent enfin sur le Pourquoi, à savoir le fait qu'Iker ait été désigné comme bouc-émissaire depuis le début, lui, le simple orphelin et petit scribe d'une province reculée.

Parfois un peu trop tiré par les cheveux, je le concède, cette série m'a néanmoins entraîné dans des tourbillons que je n'aurais jamais pu imaginer et m'a permis de m'évader du quotidien, en me permettant de rêver un tant soit peu, tout en gardant ma lucidité néanmoins. Saga richement documentée qui nous apprend beaucoup sur les rituels et les croyances pratiquées dans l'Egypte ancienne, magie et mythologie s'y trouvent donc effectivement réunis mais aussi une incroyable enquête policière qui nous déroute au fur et à mesure de notre lecture. A découvrir !
N°1 - Déposé par cicou45 le 03/03/2012

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