Le Chemin de feu : Les Mystères d'Osiris [Tome 3]

Le Chemin de feu

Titre original : Le Chemin de feu

Œuvre et volume : Les Mystères d'Osiris - Tome 3/4

ISBN : 9782845631137

Année de parution : 2004

Edition : XO éditions Paris

Pages : 416

Note moyenne reçue : 3.2 (pour 5 notes)

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Résumé :
Le secret de la résurrection et de la vie éternelle...

« Comme pour Ramsès, j'ai attendu plus de vingt ans pour me décider à écrire ce livre, qui est l'un des plus importants de ma vie... Car il s'agissait pour moi d'expliquer l'un des facteurs de la pérennité de l'Égypte : le mystère de la résurrection... » Christian Jacq

Le jeune scribe Iker a enfin compris qu'en poursuivant le pharaon Sésostris de sa haine il s'était trompé de cible, et que l'ennemi est ailleurs. Il est maintenant Fils royal, un titre unique que lui a donné le pharaon lui-même en l'adoptant.

L'ennemi, celui qui s'acharne sur l'arbre de vie d'Abydos, c'est bien l'Annonciateur, cet être maléfique qui rallie des troupes aux frontières pour envahir l'Égypte et l'anéantir.

Or Sésostris vient de confier à Iker une mission particulièrement dangereuse : pénétrer en Canaan pour y découvrir le repaire de l'Annonciateur en se faisant passer pour un sympathisant des terroristes...

Iker sait qu'il risque sa vie, d'autant que, très vite, de faux Annonciateurs se présentent à lui, alors que le vrai, caché maintenant en Nubie, prépare une crue gigantesque qui dévastera définitivement le pays, pendant qu'un redoutable réseau terroriste, implanté à Memphis, organise des attentats particulièrement sauvages.

Qui peut encore sauver l'Égypte ? Sésostris, dont le trône est en train de vaciller sous le choc de cette barbarie quotidienne ? Iker, qui se bat sur mille fronts pour empêcher le traître de réussir ? Ou la belle prêtresse Isis, qui trouvera peut-être au plus profond de son coeur le moyen d'apaiser le génie du Nil ?
La presse en parle :

« Les mystères d'OSIRIS, réunit les ingrédients qui lui ont GAGNÉ les faveurs des lecteurs : intrigue, mystère, aventure...» Oh La !
« Une haletante affaire à suivre ! » Télé Loisirs
« L'auteur nous entraîne dans une véritable ENQUÊTE policière dont le dénouement n'est ni plus ni moins que le secret de la vie éternelle. » Ici Paris

Mot de l'auteur / Interview :

Vous avez intitulé l'album qui accompagne ce premier volume des Mystères d'OSIRIS, Abydos ou le Mystère de la résurrection. Et vous y indiquez que « l'Egypte était devenue elle-même à travers cette expérience osirienne ». Expliquez-nous...

Christian Jacq : La civilisation égyptienne est née d'une vision et d'une expérience spirituelles. Pharaon, le socle de cette culture fascinante, est le « maître de l'accomplissement des rites ». L'histoire est ritualisée, jamais l'événementiel ne prend le pas sur le spirituel. Mais pourquoi tant de cohérence et de rayonnement ? Pourquoi cette Egypte disparue demeure-t-elle si présente ? Sa durée, son art, sa magie, certes... mais tout cela repose sur l'expérience osirienne, véritable pierre de fondation de la pensée égyptienne.
Défini comme le « grand dieu » par les textes d'Abydos, sa terre sacrée où furent gravés les premiers hiéroglyphes et enterrés les premiers pharaons, OSIRIS fut le modèle des rois égyptiens. Lui et son épouse Isis révélèrent aux hommes toutes les valeurs, tous les arts, toutes les techniques. Pourtant, Osiris fut victime de son frère Seth, jaloux et envieux jusqu'à l'assassinat. Mais Isis refusa la mort. Comme le proclame la première formule des Textes des Pyramides : « Tu n'es pas parti mort, tu es parti vivant. » Or, la pyramide elle-même est Osiris... Ce que la mort décompose, la connaissance et la création peuvent le réassembler. C'est pourquoi l'Egypte n'a cessé de bâtir et d'oeuvrer, non seulement dans la dimension individuelle, mais aussi à la mesure d'un royaume pour lequel la célébration des mystères d'Osiris était l'acte fondamental.
Selon l'enseignement osirien, non seulement la mort n'est pas une fin mais, de plus, il est possible d'en revenir. Encore faut-il observer les prescriptions rituelles dévoilées par les textes des temples, et franchir toutes les étapes de la quête d'Isis et des mutations osiriennes... N'est-ce pas là le grand secret ?... que je révélerai dans le quatrième et dernier volume !


Sans vouloir donner au lecteur la ou les solutions des multiples énigmes de cette histoire – qui ne fait que commencer ! –, parlez-nous tout d'abord de l'époque à laquelle se passe votre roman. Comment se portait cette Egypte du Moyen Empire ?

Ch. J. : L'Ancien Empire, l'époque de la construction des grandes pyramides, se termine par une crise dont les causes, probablement climatiques, demeurent énigmatiques. Après une période intermédiaire s'affirma le Moyen Empire, qui se compose de deux dynasties, la XIe et la XIIe – à laquelle appartient Sésostris III (vers 1878-1797 av. J.-C.). Sans nul doute, il s'agit d'un deuxième âge d'or de la civilisation égyptienne, mais beaucoup moins spectaculaire que le précédent.
La plupart des monuments ont malheureusement été détruits, et de rares témoignages, comme la célèbre « Chapelle blanche » de Karnak, ornée d'admirables hiéroglyphes, nous permettent d'entrevoir le génie des architectes qui oeuvrèrent sous les Amenemhat et les Sésostris. Grande floraison littéraire, également, avec quantité d'écrits majeurs, sans cesse recopiés, tel le fameux Conte de Sinouhé.
Néanmoins, cet âge d'or, il fallut le bâtir, en se souvenant que la plus puissante dynastie avait été mortelle. Ainsi, d'une certaine manière, tout était à reconstruire... notamment une administration responsable et performante, digne de celle de l'Ancien Empire.


Sésostris III est donc arrivé au pouvoir, quels étaient ses projets ?

Ch. J. : Sésostris III est bien connu grâce à un assez grand nombre de statues, qui traduisent un caractère austère, sévère, autoritaire, et sans illusions sur la nature humaine. Les immenses oreilles de ce géant (selon l'historien Manéthon) sont à l'écoute de la parole des dieux et des désirs de son peuple. Aussi est-il le symbole du pharaon qui ne prend jamais de repos.
Au début de son règne, Sésostris III se heurte à une grave difficulté : la quasi-indépendance de plusieurs provinces. Elles fonctionnaient de manière presque autonome, dirigées par des notables qui avaient rendu leur fonction héréditaire. Une telle dérive ne pouvait aboutir qu'à l'explosion des Deux Terres, la Haute et la Basse-Egypte, que Pharaon devait réunir pour assurer la prospérité du pays.
Un choc frontal était donc inévitable. Ou bien le pouvoir pharaonique s'affaiblissait, au risque de disparaître et d'entraîner dans sa chute toute une civilisation, ou bien les chefs de province s'inclinaient et perdaient leurs privilèges. Vu la personnalité du troisième des Sésostris et son sens de la fonction vitale qu'il remplissait, hors de question de reculer, même si la réunification exigeait une guerre civile – que le roi fera tout pour éviter.


Dans un tout autre genre, nous faisons la connaissance, tout au début du roman, d'un jeune homme tout à fait atypique... Comment le définiriez-vous ?

Ch. J. : Iker est orphelin, recueilli par un vieux scribe dans le village de Médamoud, proche de Thèbes (Louxor). Sachant lire et écrire, le jeune homme désire devenir scribe et écrivain, pour tenter de trouver une nouvelle expression à la pensée de ses modèles, les anciens sages.
A la fois réservé et passionné, profond et impulsif, trop confiant et lucide, Iker est animé par une force dont il ignore la nature. Sa quête d'authenticité et de vérité le pousse à affronter des obstacles apparemment insurmontables. Mais de lâcheté, jamais on ne l'accusera !
Serait-il une victime expiatoire frappée par le destin ? Cette fatalité, il ne l'accepte pas, car il veut déchiffrer le mystère de sa propre existence, qui bascule soudain dans un drame lié à une affaire d'Etat. La suite des événements prouvera que rien n'était dû au hasard...
Aller jusqu'au bout, ouvrir toutes les portes, connaître la face cachée du réel, vivre un amour unique et impossible : telles sont quelques-unes des facettes de ce personnage, promis à la plus extraordinaire des aventures : la traversée de la mort.


Un troisième personnage, l'Annonciateur, diabolique celui-là, hante les déserts pour rameuter des troupes. Dans quel but ?

Ch. J. : Tout au long de son existence, l'Egypte fut menacée par les « coureurs des sables », des bandes de pillards plus ou moins nombreuses et organisées. Le désert était considéré comme un lieu redoutable, peuplé de monstres et de créatures dangereuses.
Synthèse de toutes ces forces, l'Annonciateur est animé d'un feu destructeur dont il se sert pour tenter de tuer l'arbre de vie d'Abydos, pour empêcher Osiris de ressusciter, et pour consumer l'institution pharaonique — obstacle à l'expansion de la nouvelle croyance qu'il veut imposer au monde.
Seul interprète de Dieu, l'Annonciateur se désaltère avec le sel de Seth et se transforme en faucon-homme afin de terrasser ses adversaires. Utilisant aussi bien des Cananéens que des dignitaires égyptiens, il se pose, dans les ténèbres, en adversaire insaisissable du pharaon. C'est une civilisation qu'il veut ruiner afin de lui substituer un régime dictatorial, fondé sur une vérité absolue et définitive que nul ne saurait discuter.


Enfin, qu'est-ce que l'« arbre de vie », qui donne son nom à ce premier volume ?

Ch. J. : Dans chaque province d'Egypte étaient vénérés un végétal en rapport avec la divinité locale, de même qu'un animal que l'on ne pouvait ni tuer ni manger. Bref, une véritable écologie sacrée.
A Abydos, l'arbre sacré d'Osiris était un acacia. Sa présence sur la butte recouvrant le tombeau du dieu prouvait le succès du processus de résurrection. Mais encore fallait-il en prendre le plus grand soin, de même, par exemple, que du saule de Dendera. L'expression « arbre de vie » est une traduction littérale de l'égyptien khet en ânkh, que l'on retrouve dans la Bible. Et cette vie est précisément celle d'Osiris, régent de l'éternité.

Commentaires sur l'ouvrage (6)

Dans ce troisième tome, la menace représentée par l'annonciateur se resserre autour de Pharaon et de son fils spirituel.

L'intrigue plutôt bien menée nous mène en Nubie puis dans Canaan, où Iker à fort à faire avec les sbires fanatiques de l'annonciateur dont le message religieux est assez proche de mouvements plus modernes ressemblant fort à des dictatures sur fond religieux.

On se prend dans l'intrigue de ce troisième tome, attention cependant à ne pas se perdre dans un jargon pseudo-ésotérique.
N°6 - Déposé par Guillaume72 le 15/12/2022
Aimant de base l'univers égyptien. ce livre m'a fait vivre des vagues d'émotion divers toutes plus intenses les uns que les autres. j'écris cette critique des mois après lectures de ce livre, et je m'en souvient encore aujourd'hui :). un beau voyage vers le passer, pour oublier le temps d'une lecture les soucis du présent :).
N°5 - Déposé par darknesia le 01/12/2022
Un troisième tome qui se lit aussi vite que les deux précédents : on lit plus par goût de l'intrigue habilement créé par le suspense plutôt que par goût pour le style, finalement très succinct et direct. Je lirai le quatrième tome pour connaître la fin de l'histoire.
N°4 - Déposé par Lecteur_75015 le 28/12/2021
Moi, ce qui me marque surtout, ce sont les attaques discrètes des "asiatiques", qui ressemblent tant au terrorisme que l'on subit de nos jours. J'aime l'intrigue politique dans son ensemble , ainsi que les sentiments d'Iker pour Isis. Hâte de lire le quatrième tome et de connaître le fin mot de l'histoire.
N°3 - Déposé par PaulineMewa le 21/03/2017
Ecrit dans un style scénaristique vraiment très désagréable. Pourquoi aucune description, aucune structure ou paysage ne sont-ils développés ? C'est une suite de dialogues et de scènes théâtrales comme si le décor ou les sentiments et les pensés n'existaient pas. Quel dommage. Vraiment pas intéressant comme auteur.

Aussi du fait qu'on n'a pas de description, aucun des personnages n'est attachants. Décidément, je ne suis vraiment pas fan de Christian Jacq.
N°2 - Déposé par bgn le 05/03/2013
Troisieme tome de la saga les mysteres d'Osiris, l'histoire avance, les ennemis deviennent plus forts, s'infiltrent au plus pres du lieu sacré mais le charme agit moins, on prevoit presque d'avance la trame du livre.. c'est decevant
N°1 - Déposé par delcyfaro le 07/08/2010

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