La Place de vérité : La Pierre de lumière [Tome 4]

La Place de vérité

Titre original : La Place de vérité

Œuvre et volume : La Pierre de lumière - Tome 4/4

ISBN : 9782845630048

Année de parution : 2000

Edition : XO éditions Paris

Pages : 457

Note moyenne reçue : 4 (pour 8 notes)

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Photos : Autre couverture 1 , Autre couverture 2

Résumé :
La Place de Vérité est en deuil...

Le maître incontesté de ce petit village secret, Néfer le Silencieux, a été sauvagement assassiné et personne ne sait qui est le coupable. Sa femme, Claire, est anéantie par le chagrin et ne sort plus de chez elle, et même l'intrépide Paneb semble un moment découragé. Mais le travail de la confrérie d'artisans chargés de creuser et d'orner les tombes des pharaons doit se poursuivre, et le village a besoin d'un nouveau responsable : c'est justement Paneb qui est élu maître d'oeuvre, à la quasi unanimité !

À Pi-Ramsès, l'atmosphère n'est pas meilleure : la reine Taousert fait ce qu'elle peut pour maintenir la paix, mais son pouvoir est contesté par la caste militaire qui souhaite voir à la tête de l'Égypte un homme fort. La belle Taousert a besoin d'aide, aussi va-t-elle trouver Paneb. Une tendre amitié les rapproche, mais un simple mortel peut-il vraiment s'approcher d'une étoile ? Paneb se sent très seul, bien que son autorité soit enfin reconnue par la Place de Vérité. Il doit veiller sur Claire, la femme sage dont la vie est menacée, sur son propre fils Aperti qui accumule les bêtises, tout en cherchant chaque jour une inspiration nouvelle pour créer les chefs-d'oeuvre des demeures d'éternité. Sans oublier qu'un traître continue de vivre parmi eux, dont personne jusqu'alors n'a deviné l'identité. Un traître... ou plusieurs ?

Paneb va tout tenter pour découvrir la vérité, mais à quel prix ? Aura-t-il encore la force de maintenir à lui seul l'existence de la Place de Vérité ? Et pourra-t-il sauver le coeur même de ce village, la fabuleuse Pierre de Lumière ?

Les réponses ne surgissent qu'aux dernières pages de ce livre, mais attention, les indices sont dissimulés partout !
Mot de l'auteur / Interview :

Si l'on regarde attentivement votre bibliographie, on s'aperçoit que vous êtes essayiste autant que romancier. Par quelle voie avez-vous commencé ?

Christian Jacq : En réalité, j'ai commencé à écrire de la fiction dès l'âge de treize ans, avant de rencontrer l'Egypte. Et j'ai écrit plusieurs romans, des galops d'essai en quelque sorte... Ma carrière de chercheur et d'égyptologue est demeurée parallèle à celle de romancier, jusqu'au jour où les univers du romancier et celui de l'égyptologue se sont unis ! A partir de cet instant, c'est le grand public qui s'est intéressé à mon travail... Mais je continue mon chemin dans les deux domaines, et le dialogue entre le romancier et l'égyptologue se poursuit à travers les essais et les romans.
Etant passionné de musique, je considère les romans comme des opéras et les essais comme des sonates, pour prendre cette comparaison sommaire. Le point commun, c'est l'écriture ; et elle doit, selon moi, s'adapter au sujet que l'on traite. Pour évoquer une immense figure comme Ramsès, le roman s'imposait, dans la lignée des conteurs orientaux.


D'où vous vient cette passion pour l'Egypte à laquelle vous avez consacré vos études ?

Ch. J. : Elle me vient... d'un livre ! Grâce à mon argent de poche, j'ai pu acheter un magnifique ouvrage de Pirenne consacré à la civilisation de l'Egypte ancienne, sur un conseil de mon libraire. En le lisant, j'ai découvert un univers si familier, si proche, si riche et si intense... Mon univers !
Tout en poursuivant mon travail de jeune romancier dont les premiers sujets n'avaient rien d'égyptien mais s'inspiraient plutôt des romantiques allemands et de Gérard de Nerval (Le Voyage en Orient, un enchantement total !), j'ai suivi des études de lettres classiques (grec, latin, philosophie), d'histoire de l'art et enfin — avec quelle joie ! —d'égyptologie à la Sorbonne, où j'ai eu la chance d'être formé par deux grands savants, les professeurs Paul Barguet et Jean Leclant — aujourd'hui secrétaire perpétuel de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.
Cette passion pour l'Egypte s'est donc affirmée très jeune et elle ne s'est pas démentie depuis, bien au contraire ! Chaque voyage est un nouvel émerveillement, une nouvelle découverte. Comment en serait-il autrement puisque l'Egypte nous offre trois millénaires de splendeurs ? Plus on connaît intimement un domaine, plus on l'aime...


La Pierre de Lumière est l'histoire d'une confrérie d'artisans et d'artistes qui vivent dans un mystérieux village et n'obéissent qu'à leurs propres lois. Or ce village existe... Comment et où en avez-vous retrouvé la trace ?

Ch. J. : Le village évoqué dans La Pierre de Lumière porte le nom moderne de Deir el-Médineh et il est situé sur la rive ouest de Thèbes (Louxor). Les Egyptiens l'appelaient Set Maât, « la Place de Vérité », le lieu où Maât, déesse de la vérité, de la justice et de l'harmonie cosmique, se révélait... Le rôle du très petit nombre d'artisans admis dans ce village fermé par de hauts murs était considéré comme essentiel par l'Etat égyptien : construire et décorer les demeures d'éternité des pharaons des XVIIIe, XIXe et XXe dynasties, autrement dit les tombes de la Vallée des Rois, l'un des sites archéologiques les plus célèbres et les plus visités.
C'est un archéologue français, Bernard Bruyère, qui a effectué l'essentiel des fouilles sur ce site dont il a compris la véritable nature : ce groupe d'artistes exceptionnels vivait là en famille. Ils disposaient de leur propre tribunal, aménageaient leurs propres tombes, étaient leurs propres prêtres et prêtresses et dépendaient directement du pharaon qui assurait leur subsistance et leur bien-être afin qu'ils puissent se consacrer exclusivement à leur art.
Par chance, une abondante documentation a été conservée, notamment un « journal » qui relatait le quotidien de cette petite communauté dont on connaît ainsi les horaires de travail, les habitudes et les aventures, heureuses ou malheureuses. Bref, un moyen de faire revivre ces êtres qui ont consacré leur vie à créer des chefs-d'oeuvre que les visiteurs du monde entier viennent contempler aujourd'hui avec une intense émotion.


La Pierre de Lumière, qui comptera quatre volumes, met en scène une foule de personnages dont les principaux : Néfer, sa femme Claire, Paneb, ont un rôle déterminant dans l'histoire... Là encore, les avez-vous inventés ?

Ch. J. : Les personnages principaux ne sont pas sortis de mon imagination mais ont réellement existé. Grâce à cette documentation dont je viens de parler, nous connaissons les noms des « chefs d'équipe de droite », des « chefs d'équipe de gauche » et de la plupart de leurs « hommes d'équipage » puisque le village était comparé à un navire qui voguait sur les chemins de la création.
J'ai choisi une période troublée de l'histoire du village, qui commence dans les dernières années du règne de Ramsès II, et la succession des chefs de la confrérie est historiquement exacte. Néfer-hotep, dit « le Silencieux », son épouse Claire (en égyptien oubekhet) et Paneb dit « l'Ardent » furent effectivement des personnages majeurs de la Place de la Vérité. Non seulement la trame historique est respectée, mais l'égyptologue a murmuré à l'oreille du romancier quelques hypothèses qui permettront peut-être d'éclairer certains épisodes obscurs de cette période de l'histoire égyptienne...


La Pierre de Lumière est pour autant un roman, qui commence par un meurtre inexpliqué, avec des traîtres, des complots et de très belles histoires d'amour... Mais on apprend dans le même temps l'art et la manière de créer tous ces chefs-d'oeuvre, les techniques employées... Comment avez-vous fait ?

Ch. J. : Pour l'Etat pharaonique, la construction d'une demeure d'éternité est l'acte essentiel, puisqu'il fait vivre à jamais l'âme royale. Et sans cette perspective spirituelle, aucune harmonie terrestre ne saurait être durable... La confrérie de la Place de Vérité joue donc un rôle déterminant pour le maintien de l'harmonie de Maât sur terre. C'est pourquoi je me suis intéressé aux multiples aspects de son existence, notamment à ses techniques de construction, et plus particulièrement à l'art de peindre.
Sur ces points précis, l'étude des peintures intactes, tant dans les tombes du village que dans celles de la Vallée des Rois, nous fournit de précieuses indications sur certains secrets de métier. Mais qu'auraient été ces métiers sans la mise en oeuvre des mystères de “ la demeure de l'or ” qui, bien sûr, sont évoqués dans le roman ?


Etant donné d'une part les multiples rebondissements romanesques de cette histoire, et d'autre part le foisonnement d'informations que vous offrez au lecteur, avez-vous une méthode d'écriture ?

Ch. J. : Pour moi, il existe plusieurs périodes dans l'élaboration et la naissance d'un ouvrage. J'ai toujours plusieurs projets en tête, et je les laisse venir à maturation, tout en poursuivant des recherches, tant sur le terrain que dans les musées ou à travers les publications scientifiques. Et puis l'un de ces projets s'impose, avec une telle force qu'il éclipse les autres. L'événement se produit presque toujours en Egypte, sur un site, par exemple au Ramesseum, Le Temple des millions d'années de Ramsès II lorsque le désir de rédiger son épopée s'est affirmé, ou à Deir el-Médineh pour La Pierre de Lumière.
Vient alors le temps de bâtir, de donner une architecture au livre, de rencontrer les personnages et d'en parler avec mon épouse, d'entreprendre des recherches approfondies sur tel ou tel point de détail. Cette phase de « naissance » s'accompagne des premiers essais d'écriture, suivis d'un long et lent travail de mise en forme dans cette solitude habitée que connaissent bien des écrivains — solitude rigoureuse et nécessaire pour que la main du scribe puisse faire vivre de multiples destins...
Des ouvrages comme La Pierre de Lumière sont le fruit de nombreuses années de maturation au cours desquelles j'ai rempli des dossiers et suivi des pistes sans savoir si elles me mèneraient à une concrétisation. Mais lorsque la décision est prise, les éléments dispersés s'organisent et, surtout, la passion d'écrire, de donner une forme, de transmettre, devient impérative.
Et rien n'est plus difficile que de mettre un terme à une histoire que l'on a vécue avec intensité tout en sachant que, désormais, le texte vivra dans les yeux des lecteurs, de même qu'une musique vit dans les oreilles des auditeurs.


Venons-en à l'« affaire Paneb », ce colosse qui ne recule devant aucun combat tout en se révélant un merveilleux artiste !

Ch. J. : Jusqu'à une époque récente, les égyptologues considéraient Paneb comme un personnage abominable, violent, coureur de jupons, bref infréquentable... Mais l'égyptologue John Romer a remis en cause cette idée reçue, reprise ensuite de livre en livre. Constatant que Paneb avait été un créateur fabuleux, participant à la création de sept tombes royales, il a rouvert le dossier et s'est aperçu que ce dernier avait été victime de diffamations rédigées par un petit scribe jaloux qui voulait prendre sa place et n'avait pas hésité à écrire des textes mensongers sur son compte. Ce roman était donc, aussi, plus de trois mille ans après sa mort, l'occasion de réhabiliter Paneb, dit l'Ardent !


Votre dernier succès, Ramsès, s'est vendu à plus de dix millions d'exemplaires dans le monde, ce qui est extraordinaire pour un auteur français... Comment le ressentez-vous ?

Ch. J. : Je ressens ce succès, extraordinaire il est vrai, comme un artisan qui a façonné son travail avec passion, en remettant de nombreuses fois l'ouvrage sur le métier... Comment ne pas éprouver de la reconnaissance envers les éditeurs qui ont cru en mes projets, et une profonde sympathie envers mes lecteurs dont beaucoup m'ont écrit ? Grâce à eux, je peux me consacrer totalement à l'écriture et continuer à transmettre ce que l'Egypte et la vie m'ont offert.

Commentaires sur l'ouvrage (9)

Un peu plus intéressant que le précédent. Paneb l'Ardent qui reprend les rênes de la confrérie sans surprise est moins lisse que Nefer. Les actions s'enchaînent sans répit et on connait enfin le nom du traître !
N°9 - Déposé par Scriba le 27/12/2022
Quatre tomes pour cette nouvelle saga de Christian Jacq La pierre de Lumière. Alors oui, c'est commercial, il faut aimer, mais moi j'adore. Auteur à succès pour tous les fans d'Egypte ancienne, ses traditions, ses dieux et croyances spirituelles, ses paysages magiques, ses souverains légendaires.

L'intrigue ici frôle l'enquête policière, cela change un peu. Le lecteur est plongé dans l'univers des architectes et des artistes égyptiens chargés de rendre éternelle la dernière demeure des puissants. Je repense à la vallée des rois, son aura magique et quand je lis Christian Jacq je m'y retrouve catapultée par la magie de l'écriture.
N°8 - Déposé par AuroraM le 01/02/2022
Christian Jacq conclut de manière magistrale cette saga de la Pierre de Lumière. La Place de Vérité est toujours menacée et ses ennemis redoublent d'ardeur pour arriver à leurs fins. Paneb, devenu maître d'oeuvre après l'assassinat de Néfer le Silencieux, mène la confrérie avec toute la rectitude de Mâât et tente de se montrer digne de son illustre prédécesseur, tout en cherchant à identifier le traître qui se cache parmi ses confères. L'auteur arrive à maintenir le suspens haletant jusqu'aux toutes dernières pages et on est presque triste de devoir quitter Paneb et la Place de Vérité lorsqu'on atteint l'ultime page.
N°7 - Déposé par Obi974 le 20/08/2019
Enfin je termine cette superbe saga. L'Egypte va me manquer, Paneb également.

Complot, meurtres, royauté dit comme ça on croirait presque à du Stéphane Bern. La pierre de lumière m'a tout de suite plu, le concept de l'Histoire romancée était quasi inédit pour moi lors de ma lecture du premier tome et j'avoue être devenu un fan du genre depuis.

La place de Vérité porte bien son nom, c'est ici que les intrigues prennent fin, sans les étirer inutilement au contraire j'ai trouvé ça un peu brutal. Un vrai tome qui ne sert pas uniquement à mettre le point final, ça explique sûrement la précocité du dénouement, Christian Jacq amène un nouveau lot de conspirations.

Je recommande cette quadrilogie à tous, adultes comme ados. Il s'y passe toujours un événement, les chapitres sont courts et faciles à lire. C'est aussi un bon moyen pour se familiariser avec l'Egypte des pharaons et de présenter un décor et une époque originale.
N°6 - Déposé par Cronos le 12/01/2019
Dans ces 4 tomes, j'ai été téléportée dans le temps.

Et il est difficile de laisser la place de vérité, de quitter tous ces personnages attachants, et retourner à la réalité.
N°5 - Déposé par Moccha le 09/07/2018
La pierre de Lumière : Tome 1 Nefer le silencieux –Tome 2 La femme Sage – Tome 3Paneb L'ardent – Tome 4 La place de vérité

13eme siècle avant JC : Avec cette saga, Christian JACQ nous entraîne sur le chemin des bâtisseurs des tombeaux royaux sous les règnes de la XIX dynastie. Se succèdent tour à tour les Pharaons RAMSES II, Amenmes, Sethi II, Siptah et Taousert.

La place de vérité héberge à Thèbes, près des vallées des rois et des reines, la confrérie des artisans chargés de construire les tombeaux et les temples funéraires. Véritable sanctuaire, dépendant directement du Pharaon, elle détient un secret convoité par un notable ambitieux, qui y voit le moyen de prendre le pouvoir absolu.Vouant une haine maladive envers la confrérie, il met tout en oeuvre pour la détruire , assisté dans sa démarche par une épouse psychopathe, des fonctionnaires corrompus et un traître au sein même du groupe d'artisans.Cette saga nous fait découvrir, en 4 tomes, l'artisanat égyptien, les techniques et matériaux utilisés, ainsi que les rites et dieux encadrant la vie spirituelle des pharaons et la confrérie hiérarchisée des artisans.

Même si les ficelles sont connues, pour ceux qui ont déjà apprécié cet auteur, Christian JACQ, dans son style habituel, avec une formidable galerie de portraits, nous tiens en haleine de bout en bout. C'est à la fois un formidable voyage sur les bords du Nil et une immersion dans la société et la spiritualité égyptienne. le suspense reste entier jusqu'au dénouement. Encore un agréable moment de lecture, un peu trop prenant car, et c'est le talent de Christian JACQ, on peut difficilement lâcher cette suite avant le dernière page.Cette saga aurait néanmoins et mon goût mérité un tome de moins.
N°4 - Déposé par philippe91 le 25/05/2018
Dernier volume des aventures de la Place de Vérité. Dans la lignée des précédents tomes toujours aussi agréable à lire entre Histoire et Mythes.

Il y a quand même un petit plus dans ce dernier tome : on a envie de savoir qui est ce fameux traitre, et il faut attendre quasiment la dernière page pour avoir le fin mot.

Globalement pour ma part j'ai trouvé que c'était une bonne série.
N°3 - Déposé par griboouille le 23/10/2017
J'ai eu ma période "Christian Jacq", je me suis plongée allègrement dans ces sagas sur l'Egypte qu'il a écrit et qui sont réellement prenantes. de Maître Hiram et le roi salomon, la série de Ramsès, la pierre de lumière... J'ai dévoré tous ces livres. Ils sont bien écrits, et ce sont des romans historiques dans lesquels il est bon de se laisser porter durant les nuits parfois blanches. Ma préférence va quand même à cette série sur la pierre de lumière... Amateurs d'Egypte ancienne, je vous recommande cet auteur qui se lit vraiment très simplement et facilement et qui nous fait découvrir cette magnifique civilisation au détour de romans et d'intrigues sur fond d'histoire... Ca me donne envie de le relire, tiens !
N°2 - Déposé par Mline1 le 04/08/2017
La pierre de Lumière : Tome 1 Nefer le silencieux –Tome 2 La femme Sage – Tome 3Paneb L'ardent – Tome 4 La place de vérité

13eme siècle avant JC : Avec cette saga, Christian JACK nous entraine sur le chemin des bâtisseurs des tombeaux royaux sous les règnes de la XIX dynastie. Se succèdent tour à tour les Pharaons RAMSES II, Amenmes, Sethi II, Siptah et Taousert.

La place de vérité héberge à Thèbes, près des vallées des rois et des reines, la confrérie des artisans chargés de construire les tombeaux et les temples funéraires.

Véritable sanctuaire, dépendant directement du Pharaon, elle détient un secret convoité par un notable ambitieux, qui y voit le moyen de prendre le pouvoir absolu.

Vouant une haine maladive envers la confrérie, il met tout en oeuvre pour la détruire , assisté dans sa démarche par une épouse psychopathe, des fonctionnaires corrompus et un traitre au sein même du groupe d'artisans.

Cette saga nous fait découvrir, en 4 tomes, l'artisanat égyptien, les techniques et matériaux utilisés, ainsi que les rites et dieux encadrant la vie spirituelle des pharaons et la confrérie hiérarchisée des artisans.

Même si les ficelles sont connues, pour ceux qui ont déjà apprécié cet auteur, Christian JACK, dans son style habituel, avec une formidable galerie de portraits, nous tiens en haleine de bout en bout.

C'est à la fois un formidable voyage sur les bords du Nil et une immersion dans la société et la spiritualité égyptienne. Le suspense reste entier jusqu'au dénouement.

Encore un agréable moment de lecture, un peu trop prenant car, et c'est le talent de Christian JACK, on peut difficilement lâcher cette suite avant le dernière page.

Cette saga aurait néanmoins et mon goût mérité un tome de moins.
N°1 - Déposé par philippe91 le 29/09/2014

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