L'Énigme du pendu : Les Enquêtes de l'inspecteur Higgins [Tome 7]
Résumé :
Le juge éternel: un très vieil arbre perdu dans la campagne anglaise, au coeur d'une forêt paisible.
Qui pourrait troubler cette quiétude, sinon un pendu, un étranger venu imposer le progrès à un vieux village dominé par le châtelain, le paster, l'institutrice et le forgeron ?
Dans la poche du défunt, une bible et une lame de tarot, celle du pendu. Tout près de la scène du crime, la résidence de l'ex-inspecteur-chef Higgins.
Comment supporterait-il un tel désordre ? Mais l'énigme s'annonce presque indéchiffrable, en raison de la loi du silence.
Commentaires sur l'ouvrage (9)
Très bon tome, rompant la routine des enquêtes habituelles. C'est un de mes préférés (avec "Le secret des Mac Gordon") car il y a moins de personnages que dans les autres romans de la série.
Moins de personnages, veut dire que l'on a la possibilité de plus s'attacher à chacun d'eux et l'on risque moins de s'embrouiller au cours de la lecture, comme j'avoue humblement, ça m'arrive souvent.
Ici, ce n'est pas Scott Marlow qui vient demander l'aide de Higgins, mais Higgins qui demande au superintendant de prolonger sa visite chez lui, pour l'aider à résoudre une affaire se passant dans un village voisin.
Marlow est venu prier Higgins d'assister à une remise de médailles que le grand patron du Yard, tient absolument à épingler sur le revers de veste de l'ex-inspecteur-chef.
Pendant que le superintendant attablé dans la cuisine de la gouvernante, goûte à de bons petits plats, Higgins s'est échappé pour aller faire sa promenade du soir. Quelle n'est pas sa surprise, de trouver dans le bois derrière son domaine, un pendu à la branche d'un grand arbre. Par expérience, l'ex-inspecteur-chef, comprend que ce n'est pas un suicide mais un crime.
Ce bois, sépare le village de The Slaughterers où vit Higgins, de Druxham, un hameau oublié de la civilisation.
C'est dans ce coin de campagne d'un autre âge que les deux amis vont mener l'enquête, surtout qu'un second crime suit rapidement le premier.
Début d'automne pluvieux qui donne une certaine ambiance inquiétante à ce tome qui il faut le reconnaitre, appartient à une série plutôt légère ne manquant pas habituellement, d'un certain humour.
Avec Christian Jacq, pas d'affaires sordides, le but étant de distraire le lecteur pas de l'angoisser.
L'intrigue, va réunir : le curé du village, son sonneur de cloches, l'institutrice, un vieux couple de châtelains, un forgeron, un employé de ferme et une très belle veuve peut-être pas très éplorée...
Les suspects sont peu nombreux mais ils ne sont pas des cadeaux. Le pauvre Higgins n'est pas encore sorti de l'auberge !
Voilà une nouvelle aventure d'Higgins ex enquêteur au Yard qui a pris sa retraite prématurément et que l'on vient rechercher régulièrement dès que l'affaire s'avère compliquée et corsée.
Mais alors que nous raconte cette 7e enquête :
Un étranger venu imposer le progrès au village est retrouvé pendu aux branches du très vieil arbre appelé le Juge éternel. Dans la poche du défunt, une Bible et la carte du pendu d'un jeu de tarot. L'enquête s'annonce difficile pour l'ex-inspecteur-chef Higgins en raison de la loi du silence qui règne au village.
Encore une sympathique enquête de l'ex inspecteur Higgins. Fidèle à lui-même, une nouvelle fois notre détective va menée à bien cette sombre affaire grâce à son bon sens, sa sagacité et aussi avec son sens de l'observation aiguisé.
Notre héros n'est pas sans nous rappeler Hercule Poirot voire Sherlock Holmes, les grands détectives à l'anglaise pourtant souvent il me fait penser à Maigret peut-être parce que comme lui, il observe, il écoute. Il prend le temps de la réflexion avant d'agir
Et puis on aime cette ambiance un brin surannée qui donne aussi tout son charme à cette série policière dans la grande tradition classique. Et on aime aussi retrouver notre inspecteur de Scotland Yard, un type hors du commun qui n'aime que Trafalgar, son superbe siamois aux yeux bleus souvent endormi sur le canapé.
7ème tome des enquêtes de l'inspecteur Higgins.
Lors de l'une de ses promenades, l'ex-inspecteur-chef Higgins découvre non loin de sa demeure un homme pendu à un grand chêne.
La chaise ayant soutenu le malheureux avant sa fin tragique est décoré de diables. Originaire d'un village voisin, Druxham, il était propriétaire d'un domaine soit disant maudit.
Higgins qui n'apprécie guère que son lieu de repos et de méditation soit touché par une mort violente décide d'enquêter un peu plus.
Alors suicide ou meurtre ?
Comme toujours, une lecture facile avec une trame bien faite.
Un bon roman policier.
@lireetlivres
Très distrayant quoique un peu court on tient en haleine jusqu a la fin. Ambiance village anglais à l automne.
Depuis qu'il est en retraite, l'ex inspecteur-chef Higgins apprécie la vie au grand air, la culture de ses roses, les balades à pied dans la campagne et la forêt environnantes.
Mais découvrir à la nuit naissante un pendu accroché à un vénérable chêne surnommé Le Juge éternel, n'est guère réjouissant. D'autant que les indices abondent et lorsqu'on sait qu'abondance de biens nuit...
Dans la poche droite du mort, une bible reliée cuir sur laquelle sont gravées des initiales, une lame du jeu de tarot représentant le Pendu, les bottes du mort astiquées et reluisant de façon presqu'indécente, un bouquet de bruyère séchée dépassant de sa pochette. Enfin, au pied du chêne, une chaise aux trois pieds torsadés et dont le dossier est constitué de deux énormes cornes pointues le long desquelles grimpent des diables à la queue fourchue.
Sacrée mise en scène pour un suicide, à moins qu'il s'agisse d'un meurtre rituel, le plus difficile à élucider.
Scott Marlow, superintendant à Scotland Yard, qui venait tout bonnement et ingénument d'inviter Higgins à Londres pour une remise de décorations se verra ipso facto embauché. Donnant-donnant.
Scott Marlow aide Higgins dans son enquête et le couvre auprès des autorités locales, et Higgins, malgré sa répugnance, accepte de se déplacer à Londres et faire acte de présence à la cérémonie des médailles.
Dans cette enquête qui fleure bon le terroir, l'humidité et le pudding à la graisse de boeuf, le fantastique frôle le quotidien. Higgins et Marlow sont amenés à interroger des personnages inquiétants, obtus, bornés, ou en complète opposition avec la vie quelque peu rétrograde du village.
Thomas Lingham, le forgeron irritable, Agatha Herald, l'institutrice-infirmière, Roger Wood, le pasteur de la commune, Mitchell Grant, le sonneur de cloches, Geffrey Le Mauvais, c'est son nom, ouvrier agricole, sans oublier les châtelains du village, désargentés mais infatués, et la belle Bettina Laxter, veuve du pendu. Une belle brochette de coupables présumés.
D'après une étrange légende, les maîtres du domaine d'Evillodge, un domaine voué à l'humidité, succombent tous avant l'heure comme frappés par une malédiction tenace. Alors, cette malédiction aurait-elle agi une fois de plus envers le nouveau propriétaire, Jason Laxter, un réformateur et un étranger mal vu, mal accepté par les villageois ?
L'énigme du pendu marie avec bonheur humour, enquête criminelle et soupçon de fantastique. Sans oublier l'ambiance et l'atmosphère qui confèrent une aura trouble dans une intrigue tout aussi troublante.
Notre cher inspecteur Higgins reprend du service bien malgré lui et va être entraîné dans une histoire mystérieuse, peut être même plus mystérieuse que les précédentes.
Le décor et l'ambiance sont plantés dès les premières pages. J'ai trouvé que cette enquête avait quelque chose de plus que les autres : un village typique Anglais (tel qu'on se les imagine), pluvieux, brumeux. Des personnages plus ou moins rustres qui ont des croyances d'un autre âge, sans oublier pouvoir et jalousie au programme. Bien sûr le suspens dure jusqu'au bout où chacun finit par se dévoiler.
Bref, une bonne énigme pour passer un bon moment.
Au cours d'une de ses promenades solitaires, Higgins fait une bien étrange découverte. En effet, il trouve un homme pendu à un vieil arbre appelé le " Juge éternel ". Quel affront envers ce fervent défenseur de la justice, surtout si près de sa résidence ! Sans aucune hésitation, il se met en quête de la vérité, aidé en cela par le superintendant Marlow.
Cela ne sera pas facile, car ils disposent d'indices bien maigres et vont surtout devoir faire face à un entrelacs de mensonges et de non-dits. D'autant plus que la loi du silence s'impose dans le petit village touché par le drame. Higgins va donc devoir lire entre les lignes pour débusquer la vérité tout en faisant preuve de diplomatie dans ce village régit par le châtelain et le pasteur. Ce qui donne vraiment l'impression d'être de retour des siècles en arrière.
Et c'est bien ce qui est à l'origine de la tragédie : un choc des cultures. Entre les habitants conservateurs, qui veulent respecter la tradition et Jason, la victime, qui au contraire voulait faire bouger les choses, apporter un peu de modernité au village. Une cohabitation qui s'est révélée impossible...
En conclusion, encore une enquête très prenante, où s'affrontent la tradition et la modernité. Comme à chaque fois, le dénouement est difficile à anticiper, ce qui rend cette lecture particulièrement captivante.
Cette nouvelle enquête de l'ex-inspecteur-chef Higgins m'a encore permis de passer un bon moment. La mort de Jason Laxter va nous
faire découvrir la petite ville d'Evillodge et ses habitants. Beaucoup d'entre eux ont de gros secrets et lorsqu'un deuxième meurtre est commis sur la personne du sonneur de cloches qui avait quelques révélations à faire à Higgins, les suspicions se portent sur le pasteur, les châtelains, la femme de Jason Lexter, le puissant forgeron et l'institutrice du village.
Les nombreux rebondissements et les fausses pistes sont les maîtres-mots de cette enquête. On pense avoir trouvé le coupable puis une nouvelle piste s'ouvre... Mais est-ce celle-là la bonne ? le dénouement se trouve dans les dernières pages et permet de comprendre l'énigme dans son ensemble.
L'écriture de Christian Jacq est toujours aussi fluide et plaisante.
Un bonne lecture que je recommande.
Là je retrouve mon Ex-Inspecteur-Chef Higgins au meilleur de sa forme, ce qui n'est pas le cas du Superintendant Marlow. Confronté à un village anglais au plus profond du terroir, une terre pauvre et détrempée, un châtelain et sa femme désargentés qui vivent dans un passé révolu, et une galerie de portraits plus véridiques les uns que les autres, Higgins aura toutes les peines du monde à leur faire dire la vérité, chacun ayant “son cadavre dans le placardâ€. Un très bon voire excellent Christian Jacq. À ne pas manquer !