L'Assassinat de Don Juan : Les Enquêtes de l'inspecteur Higgins [Tome 15]
Résumé :
Assassiner Don Juan : n'était-ce pas la seule solution pour l'empêcher de nuire ?
Incarné par le baryton Pietro Luigi lors d'une représentation exceptionnelle au célèbre festival de Glyndebourne, Don Juan attire les mélomanes du monde entier dans un cadre bucolique. Pietro Luigi compte triompher sur la scène, après avoir tué le Commandeur; mais ce dernier ne reviendra-t-il pas de l'au-delà pour châtier le criminel ?
Mozartien de longue date, Higgins est confronté au milieu de l'art lyrique où, cette fois, les tensions sont allées jusqu'à un meurtre des plus spectaculaires.
Commentaires sur l'ouvrage (10)
Scott Marlow doit enquêter dans l'entourage d'un chanteur d'opéra qui ayant reçu des menaces, a demandé l'aide de Scotland Yard. Higgins, accepte d'épauler son ancien collègue qui ne connait rien au milieu de la musique classique et encore moins à l'opéra. En plus, l'ex-inspecteur-chef étant un inconditionnel de Mozart, pourquoi ne pas joindre l'utile à l'agréable en aidant son ami le superintendant, tout en assistant à la représentation de Don Juan, lors d'un festival.
Malheureusement, Marlow n'aura pas besoin de chercher d'où viennent les menaces contre le baryton car ce dernier tombe mort sur scène lors du spectacle.
Il ne reste plus qu'à mener l'enquête et trouver l'assassin. Les suspects ne manquent pas, le chanteur étant connu pour être détestable en plus d'un artiste bien médiocre.
Higgins va devoir trouver le coupable parmi la troupe que l'on a retenu dans le château du parc dans lequel on avait dressé la scène.
L'inspecteur Higgins adore Mozart, quoi de mieux donc qu'une enquête qui se déroule dans le milieu de l'opéra et où un chanteur est assassiné durant une représentation ?
Ce volume des aventures de l'ex-inspecteur Higgins est un bon cru, on y rencontre une brochette de personnages qui ont évidemment tous quelques secrets à cacher et qui tous avaient des raisons de vouloir la mort de celui qui incarnait Don Juan.
J'ai passé un bon moment mais ces romans sont de ceux qu'on oublie aussi vite qu'on les a lus.
Ma découverte de l'inspecteur Higgins, et une agréable surprise.
Un mélange d'Agatha Christie et de Columbo (ou Barnaby :p), tout ce que j'aime. Une ambiance so british, un inspecteur à la retraite dans sa maison de campagne entouré de son chat et son chien ainsi que sa gouvernante Mary.
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Lors du célèbre festival de Glyndebourne, la représentation générale de Don Juan a lieu avec en vedette le célèbre Pietro Luigi, personnage imbuvable et détesté du milieu. Le dernier acte se passe, lorsque la vedette s'écroule sur scène, mort. Débute alors la recherche du coupable par l'inspecteur Higgins et son acolyte de Scotland Yard Marlow, dans un huis clos de célébrités.
C'est une enquête classique dans la forme toutefois bien écrite et bien mené qui se déroule dans le milieu de l'opéra. Un excellent moment de lecture avec une fin tout en rebondissement et impossible à déceler.
Pietro Luigi est un chanteur d'opéra opportuniste et sans talent. S'il a réussi, c'est grâce à son réseau étendu et à son argent. C'est ainsi qu'il a obtenu le rôle de Don Juan, un rôle aussi prestigieux que demandé, ce qui n'est évidemment pas du goût de tout le monde. Menacé de mort, il demande la protection de Scotland Yard... et c'est Marlow qui hérite de l'affaire. Ce dernier, n'étant pas très à son aise dans le monde lyrique, demande l'aide d'Higgins. Mais bien vite, ce qui ne devait être qu'une mission de protection se transforme en investigation pour meurtre...
La suite sur le blog !
Cette nouvelle enquête de l'Inspecteur Higgins est terriblement efficace ! le petit monde de l'opéra est, ici, passé à la loupe. Pietro Luigi, baryton de son état, reçoit des menaces de mort... Higgins et le superintendant Marlow sont dépêchés à Glyndebourne, où le " phénomène Luigi " doit jouer Don Juan. Mais cela n'empêchera pas le baryton de se faire empoisonner lors de la représentation... Ceux qui partagent l'affiche de Don Juan avec lui sont les principaux suspects... Rivalités professionnelles et amoureuses, histoires de famille, larcin de valeur... Tous ont un mobile. Higgins va devoir démêler le vrai du faux pour " attraper " l'assassin parmi ces spécialistes de Mozart.
Dans ce casi huis-clos de Glyndebourne, Christian Jacq nous livre une enquête tout en finesse dans laquelle il n'est pas aisé de trouver le coupable tant les indices (paraissant seulement de petits détails) sont parsemés au fil des pages.
En résumé, c'est toujours un grand plaisir de retrouver l'Inspecteur Higgins lors de ses enquêtes qui ne se ressemblent jamais à part sur le schéma (un crime, plusieurs suspects) car Christian Jacq arrive à nous plonger à chaque fois dans un univers différent.
Un très bon cru que cette enquête de Higgins au pays de l'opéra. Et pourtant cela démarrait plutôt plan-plan avec son schéma bien rôdé du Superintendant Marlow qui venait demander de l'aide à l'ex-inspecteur Chef retiré dans sa résidence des “Slaughterersâ€.
Mais c'était sans compter sur l'amour immodéré du vieil inspecteur pour Mozart, que soupçonnait son ami et qui le décida à prendre sa valise pour rejoindre de festival de Glyndebourne.
Sur place après avoir croisé quelques personnalités connues de l'art lyrique, et pique-niqué sur le capot de la Bentley, comme cela se pratique couramment outre-Manche, nos deux compères assistent à la première représentation de Dom Juan interprété par l'imbuvable Pietro Luigi. Ce sera en outre sa dernière puisqu'il meurt sur scène, à l'instar de Molière, qui en son temps avait monté la pièce sur le livret de “Tirso de Molinaâ€.
Évidemment la mort n'est pas naturelle et nos limiers vont avoir à enquêter auprès de toute la troupe, dont chacun des membres peut être suspect et dont aucun ne montre le moindre regret quant à la disparition du chanteur, à la réputation sulfureuse et au talent contestable. Seul le régisseur du spectacle montre quelques regrets mais c'est surtout pour l'avenir de son festival qu'il s'inquiète plus que pour l'âme perdue de Pietro Luigi.
Les interrogatoires successifs auxquels se livrent Higgins et Marlow sont dans la droite ligne de l'oeuvre bien connue de Christian Jacq, par ailleurs auteur d'une biographie volumineuse de Mozart, et l'on s'acheminerait vers un dénouement classique si les dix dernières pages ne nous livrait un final de toute beauté, avec un rebondissement que n'aurait pas renié Dame Agatha Christie, maîtresse du â€whodunit“.
En bref un excellent moment de lecture, reposant et même souriant à l'occasion, Christian Jacq aime bien semer des petits cailloux pour ses lecteurs fidèles.
Voilà un auteur, universellement connu pour sa série égyptienne " Ramsès ", qui nous bricole un héros de roman policier que ne renierait pas notre mère à tous, je veux dire l'inégalable Agatha Christie.
Inégalable... mais presque égalée ici. À tel point que dans cette enquête, au moment où l'on voit apparaître téléphones portables et autres ordinateurs dans le cadre délicieux d'un manoir anglais, en pleine campagne vallonnée, on est presque choqué de se voir ramené au temps présent.
Plantons plus précisément le décor : le manoir parfaitement élisabéthain (doté même d'une pièce secrète) accueille chaque année un festival élitiste de musique lyrique. Mais cette année-là, la représentation-phare voit à son affiche un horrible ténor doté de peu de talent mais de beaucoup d'estime de lui, par ailleurs totalement dénué de scrupule. L'homme est capable de faire chanter (maître chanteur, ténor, tout ça est affaire d'oreille ?) un directeur d'opéra pour obtenir un grand rôle. Mais le voilà qui meurt à la Molière : en scène, pendant la grande scène du festin de pierre ! Car c'est don Juan que l'affreux joue à la scène comme à la vie. Forcément, tout le monde a de bonnes raisons de s'en défaire...
L'inspecteur Higgins ne dépare pas dans le cadre précieux du château : lui-même noble, riche et doté d'une fabuleuse intuition, assisté (à la Sherlock) par un inspecteur un peu laborieux : Marlow. Duo savoureux (muffins et sandwichs au concombre ?) de l'aristocrate cultivé, mozartien et du flic balourd. Et le passage en revue des artistes : diva, valet, baryton... du cousu main. ...
Lire la chronique complète et les autres, sur le blog de Jeanne Dedaubry
Un bon roman dans l'ensemble qui ne transcendera pas le genre, mais qui est très agréable à lire, et qui nous fait passer un bon moment dans l'univers impressionnant, autant par l'oeuvre qui y est jouée que par les personnalités des personnages. Personnalités de divas aussi complexe que le meurtre en lui-même. j'ai bien aimé être transporté dans l'univers de Mozart et le mort étant l'interprète de Don Juan ne fait que rajouter à la complexité de cette énigme, qui jusqu'à la fin nous tiens en haleine. L'auteur a par ailleurs su décrire l'ambiance du festival, et l'atmosphère qui s'en dégage, on s'y croirait presque.
L Le célèbre festival de Glyndebourne, en Angleterre, est l'un des rendez-vous majeurs de la saison lyrique. Les festivaliers pique-niquent à proximité du manoir où a été aménagée une scène permettant aux chanteurs d'opéra de se produire. Cette année, un événement exceptionnel : la représentation unique du Don Juan de Mozart avec, dans le rôle-titre, le baryton Pietro Luigi, une fausse star fabriquée par les médias. Arrogant et manipulateur, il compte bien triompher. Mais sa prestation est médiocre et, à la fin de l'opéra, en présence du Commandeur revenu de l'au-delà pour le châtier, Pietro Luigi s'écroule, mort, sur la scène. Le coupable ne peut être que l'un des interprètes... À moins qu'il ne s'agisse d'un complot préparé pour éliminer un être maléfique ! À Higgins de trouver le chemin de la vérité et de rechercher la clef de l'énigme dans la musique de Mozart.
Nous retrouvons notre cher inspecteur Higgins ainsi que son acolyte de Scotland Yard pour une nouvelle enquête. Cette dernière ne nous plongera pas véritablement dans le monde de l'archéologie comme on l'entend mais dans un univers passionnant qui nous fait remonter le cours de l'Histoire. Higgins mène son enquête comme précédemment avec ce style " so british " et cette même flemme que Columbo. Je suis désolée mais ce personnage me fait trop penser au célèbre inspecteur. Ils ont tous les deux l'art de poser des questions complètement saugrenues mais qui leur permettent de faire avancer les investigations. Sincèrement je ne comprends pas toujours pourquoi Higgins pose des questions ainsi car c'est déstabilisant ! J'adooooooore !
Un nouveau tome toujours aussi prometteur. Je ne peux pas malheureusement vous parler plus de l'histoire car ce tome est vraiment court – fort dommage ! – donc en rentrant plus dans le contenu, je risquerai de vous dévoiler des choses importantes. Je ne peux que vous dire que si vous aimez les policiers un peu historiques ou se situant à une époque révolue, si vous aimez les inspecteurs un peu en décalage je vous conseille très fortement de vous lancer dans la belle saga des Enquêtes de l'inspecteur Higgins de Christian Jacq.
Je connaissais bien Christian Jacq, égyptologue et écrivain passionné de l'Egypte ancienne... Etant moi-même passionnée par cette merveilleuse civilisation, je ne pouvais pas ignorer cet écrivain... je le connaissais aussi un peu pour son côté franc-maçon, avec ses écrits sur le temple de Salomon... mais je ne connaissais pas encore son versant policier... c'était dans mes projets moi qui apprécie beaucoup la littérature policière....
Je me suis plongée avec délectation dans ce roman à la suite de l'ex-inspecteur de Scotland Yard, Higgins, so british (j'adore !) et son collègue qui est venu lui demander de l'aide, le superintendant Scott Marlow. En effet, Higgins mène une retraite paisible entre son chat et son chien (dénommé Geb, cela ne s'invente pas pour un égyptologue !), son jardin, la musique et Mary, sa précieuse " gouvernante ". J'aime beaucoup les polars anglais avec leur ambiance si particulière, et là, je me suis régalée. C'est une enquête assez classique dans sa forme, mais très bien écrite et bien menée, qui se déroule dans le monde de l'opéra, en particulier l'univers de Mozart (tiens, tiens franc-maçon lui aussi !) et plus précisément de Don Juan. Dans le cadre d'un festival très réputé et lors de l'unique représentation de Don Juan, le chanteur vedette meurt sur scène, assassiné. Toute la troupe est consignée au manoir et les deux policiers de Scotland Yard mènent l'enquête... chacun à leur manière. Higgins, tout en délicatesse et en déduction (en plus c'est un grand amateur d'opéra) et Scott Marlow, plus bourru, moins raffiné et plus tourné vers les nouvelles technologies (lui ne se sent pas très à son aise dans cet univers de divas). Ils forment tous deux un duo qui fonctionne bien. J'avoue que jusqu'au bout je n'ai pas réussi à deviner qui était le coupable... c'est ce qui fait le charme d'une intrigue bien pensée. L'écriture de Christian Jacq est fluide et agréable à lire. Bref, je pense que je lirai les autres enquêtes de ce cher Higgins. A découvrir.