Biographie

Christian Jacq, l'écrivain français qui a fait lire le monde entier...

Christian Jacq a déclaré un jour que son plus grand bonheur était d'écrire au bord du Nil...
Beau résumé d'une passion qui l'a envahi très jeune, à treize ans, en découvrant par hasard un magnifique ouvrage, L'Histoire de la civilisation de l'Egypte ancienne de Jacques Pirenne. Déjà fasciné par la littérature, il écrit des poèmes et s'essaie au roman – il en écrira huit en cinq ans, ainsi qu'un livret d'opéra !

À dix-sept ans, il se marie avant son baccalauréat et part avec sa jeune épouse en voyage de noces sur les traces de son rêve : première étape, le site de Memphis ; première rencontre, un colosse couché du grand Ramsès II...

À vingt et un ans, l'aventure littéraire se précise avec un premier livre, un essai sur les liens entre l'Egypte ancienne et le Moyen Age. Christian Jacq a parallèlement abandonné la voie de la philosophie pour entreprendre des études d'archéologie et d'égyptologie, licence, maîtrise, doctorat d'études égyptologiques à la Sorbonne. Le titre de sa thèse : Le Voyage dans l'autre monde selon l'Egypte ancienne, qui sera publiée en 1986. Une carrière universitaire s'ouvre devant lui... à moins qu'un autre choix s'impose.

D'abord la recherche purement historique, avec la publication de nombreux essais, dont L'Egypte des grands pharaons à la Librairie académique Perrin en 1981, couronné par l'Académie française. Christian Jacq devient aussi producteur délégué à France-Culture, et travaille notamment pour « Les Chemins de la connaissance ». Mais c'est grâce à un roman que le succès survient, en 1987, avec la sortie de Champollion l'Egyptien. Un succès fou qui bouleverse son existence... Il a quarante ans et dit lui-même qu'il est en train de vivre son rêve d'enfant !

Pour se consacrer à ce rêve, il quitte Paris avec sa femme et leur chien, Geb, et s'installe dans une maison-bibliothèque qui contient plus de dix mille ouvrages de référence, sans compter les revues scientifiques, les photographies... L'Egypte prend désormais une place incroyable, mais l'Egypte, c'est sa vie ! Et la passion populaire qu'il déclenche de livre en livre, si elle l'étonne un peu, ne le détourne jamais d'un travail intense, douze à quatorze heures par jour. Romans, essais, albums illustrés..., L'Affaire Toutankhamon en 1992 obtient le Prix des Maisons de la presse, et sa trilogie, Le Juge d'Egypte, en 1993 et 1994, reste un an sur la liste des best-sellers : plus de 300 000 exemplaires vendus !

Par ailleurs, ex-directeur de l'Institut Ramsès qui travaille à une « description photographique de l'Egypte » et à la publication de textes hiéroglyphiques, membre de diverses sociétés d'égyptologie, Christian Jacq poursuit l'exploration des sites pharaoniques qui ne fait que resserrer les liens qui l'unissent à ce pays mythique.

En 1995, Christian Jacq se lance un nouveau défi, raconter la vie de Ramsès II en cinq volumes... Suivront, en 2000, La Pierre de Lumière (quatre volumes) et, en 2002, La Reine Liberté (trois volumes), l'ensemble de ces séries atteignant 23 millions d'exemplaires vendus à travers le monde. Il est ainsi devenu l'écrivain le plus lu de la planète !

En 2003 et 2004, paraît alors la grande saga en quatre volumes des Mystères d'Osiris ; et en 2005, dans un style tout nouveau, arrive en libraire un splendide éventail d'histoires étranges et mystérieuses : Que la vie est douce à l'ombre des palmes...

En 2006, il décide de s'intéresser à la vie de Mozart. Avec les mêmes références à l'enfance, puisque Christian Jacq, à treize ans et tout en s'enflammant pour l'Egypte, a baigné dans la musique de Mozart et a très vite vu les liens qui unissaient l'immense musicien à cette terre de prédilection... Mozart et ses révoltes, Mozart le jeune prodige qui a dû se battre, ô combien ! pour être écouté, Mozart et son engagement franc-maçonnique, Mozart qui apprend l'Egypte à travers ses plus célèbres opéras... Mozart, une nouvelle prodigieuse série romanesque de Christian Jacq...
Avec Toutânkhamon, l'ultime secret, Christian Jacq revient en Egypte sur les traces d'un pharaon universellement célèbre, nous entraînant dans une aventure romanesque palpitante, avec une révélation finale d'une portée exceptionnelle.

Interview

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Si l'on regarde attentivement votre bibliographie, on s'aperçoit que vous êtes essayiste autant que romancier.
Par quelle voie avez-vous commencé ?

Christian Jacq : En réalité, j'ai commencé à écrire de la fiction dès l'âge de treize ans, avant de rencontrer l'Egypte. Et j'ai écrit plusieurs romans, des galops d'essai en quelque sorte... Ma carrière de chercheur et d'égyptologue est demeurée parallèle à celle de romancier, jusqu'au jour où les univers du romancier et celui de l'égyptologue se sont unis ! A partir de cet instant, c'est le grand public qui s'est intéressé à mon travail... Mais je continue mon chemin dans les deux domaines, et le dialogue entre le romancier et l'égyptologue se poursuit à travers les essais et les romans.

Etant passionné de musique, je considère les romans comme des opéras et les essais comme des sonates, pour prendre cette comparaison sommaire. Le point commun, c'est l'écriture ; et elle doit, selon moi, s'adapter au sujet que l'on traite. Pour évoquer une immense figure comme Ramsès, le roman s'imposait, dans la lignée des conteurs orientaux.
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D'où vous vient cette passion pour l'Egypte,
à laquelle vous avez consacré vos études ?

Christian Jacq : Elle me vient... d'un livre ! Grâce à mon argent de poche, j'ai pu acheter un magnifique ouvrage de Pirenne consacré à la civilisation de l'Egypte ancienne, sur un conseil de mon libraire. En le lisant, j'ai découvert un univers si familier, si proche, si riche et si intense... Mon univers !
Tout en poursuivant mon travail de jeune romancier dont les premiers sujets n'avaient rien d'égyptien mais s'inspiraient plutôt des romantiques allemands et de Gérard de Nerval (Le Voyage en Orient, un enchantement total !), j'ai suivi des études de lettres classiques (grec, latin, philosophie), d'histoire de l'art et enfin — avec quelle joie ! —d'égyptologie à la Sorbonne, où j'ai eu la chance d'être formé par deux grands savants, les professeurs Paul Barguet et Jean Leclant — aujourd'hui secrétaire perpétuel de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.

Cette passion pour l'Egypte s'est donc affirmée très jeune et elle ne s'est pas démentie depuis, bien au contraire ! Chaque voyage est un nouvel émerveillement, une nouvelle découverte. Comment en serait-il autrement puisque l'Egypte nous offre trois millénaires de splendeurs ? Plus on connaît intimement un domaine, plus on l'aime...

Christian Jacq en photos

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