La Conspiration du mal : Les Mystères d'Osiris [Tome 2]

La Conspiration du mal

Titre original : La Conspiration du mal

Œuvre et volume : Les Mystères d'Osiris - Tome 2/4

ISBN : 9782845631120

Année de parution : 2003

Edition : XO éditions Paris

Pages : 416

Note moyenne reçue : 4 (pour 7 notes)

Commentaires reçus : 7Déposez votre commentaire

Lien Amazon (1) : https://amzn.to/3slT5Dl | https://amzn.to/3tNV4As

Photos : Autre couverture 1 , Autre couverture 2

Résumé :
Le mal poursuit ses attaques au coeur de l'Égypte éternelle...

Malgré la volonté du grand pharaon Sésostris, qui a fait élever un temple et dresser toute une cité autour de lui, malgré les efforts conjugués des généraux qui cherchent – en vain – le coupable, malgré les incantations quotidiennes et les soins de la reine et des sept prêtresses de la déesse Hathor, l'acacia d'Abydos se meurt...

Mais parmi ces prêtresses, la plus mystérieuse, celle qui hante les nuits du jeune scribe Iker depuis qu'il l'a aperçue lors de la fête des moissons, a une idée : pour sauver l'« arbre de vie », il faut construire à Dachour une nouvelle pyramide incarnant OSIRIS... Pharaon est d'accord, ils trouvent ensemble le meilleur endroit, et les travaux vont pouvoir commencer.

Ce qu'ils ignorent l'un et l'autre, c'est qu'un double complot se trame contre Sésostris : d'une part, l'Annonciateur, ce barbu diabolique qui prêche aux tributs du désert pour propager un nouveau culte, a décidé de prendre le pouvoir en faisant assassiner le maître de l'Égypte ; d'autre part, à la Cour même du roi, Médès, un traître entraîné dans des malversations qui risquent de le conduire à sa perte, n'a plus qu'une solution, éliminer son bienfaiteur. Or Pharaon est rarement seul, jusqu'au jour où l'occasion se présente...

L'Égypte est pacifiée, tous les chefs de province se sont ralliés à Sésostris, la garde au palais de Memphis s'est un peu relâchée : les assassins se glissent dans les couloirs déserts... quand surgit de l'ombre Iker lui-même ! Iker cherchant toujours qui a voulu sa mort autrefois, Iker le candide auquel de mauvais génies ont soufflé des idées de vengeance, Iker prêt à tout et muni d'un couteau bien pointu, qui avance sans bruit, quand une voix grave lui lance : « Entre, je t'attendais ! »

Le pharaon est là, devant lui. L'accueillant comme un fils. Et Iker, hésitant, bouleversé, ne sait pas encore que son incroyable histoire ne fait que commencer...
La presse en parle :

« Les mystères d'OSIRIS, réunit les ingrédients qui lui ont GAGNÉ les faveurs des lecteurs : intrigue, mystère, aventure...» Oh La !
« Une haletante affaire à suivre ! » Télé Loisirs
« L'auteur nous entraîne dans une véritable ENQUÊTE policière dont le dénouement n'est ni plus ni moins que le secret de la vie éternelle. » Ici Paris

Mot de l'auteur / Interview :

Vous avez intitulé l'album qui accompagne ce premier volume des Mystères d'OSIRIS, Abydos ou le Mystère de la résurrection. Et vous y indiquez que « l'Egypte était devenue elle-même à travers cette expérience osirienne ». Expliquez-nous...

Christian Jacq : La civilisation égyptienne est née d'une vision et d'une expérience spirituelles. Pharaon, le socle de cette culture fascinante, est le « maître de l'accomplissement des rites ». L'histoire est ritualisée, jamais l'événementiel ne prend le pas sur le spirituel. Mais pourquoi tant de cohérence et de rayonnement ? Pourquoi cette Egypte disparue demeure-t-elle si présente ? Sa durée, son art, sa magie, certes... mais tout cela repose sur l'expérience osirienne, véritable pierre de fondation de la pensée égyptienne.
Défini comme le « grand dieu » par les textes d'Abydos, sa terre sacrée où furent gravés les premiers hiéroglyphes et enterrés les premiers pharaons, OSIRIS fut le modèle des rois égyptiens. Lui et son épouse Isis révélèrent aux hommes toutes les valeurs, tous les arts, toutes les techniques. Pourtant, Osiris fut victime de son frère Seth, jaloux et envieux jusqu'à l'assassinat. Mais Isis refusa la mort. Comme le proclame la première formule des Textes des Pyramides : « Tu n'es pas parti mort, tu es parti vivant. » Or, la pyramide elle-même est Osiris... Ce que la mort décompose, la connaissance et la création peuvent le réassembler. C'est pourquoi l'Egypte n'a cessé de bâtir et d'oeuvrer, non seulement dans la dimension individuelle, mais aussi à la mesure d'un royaume pour lequel la célébration des mystères d'Osiris était l'acte fondamental.
Selon l'enseignement osirien, non seulement la mort n'est pas une fin mais, de plus, il est possible d'en revenir. Encore faut-il observer les prescriptions rituelles dévoilées par les textes des temples, et franchir toutes les étapes de la quête d'Isis et des mutations osiriennes... N'est-ce pas là le grand secret ?... que je révélerai dans le quatrième et dernier volume !


Sans vouloir donner au lecteur la ou les solutions des multiples énigmes de cette histoire – qui ne fait que commencer ! –, parlez-nous tout d'abord de l'époque à laquelle se passe votre roman. Comment se portait cette Egypte du Moyen Empire ?

Ch. J. : L'Ancien Empire, l'époque de la construction des grandes pyramides, se termine par une crise dont les causes, probablement climatiques, demeurent énigmatiques. Après une période intermédiaire s'affirma le Moyen Empire, qui se compose de deux dynasties, la XIe et la XIIe – à laquelle appartient Sésostris III (vers 1878-1797 av. J.-C.). Sans nul doute, il s'agit d'un deuxième âge d'or de la civilisation égyptienne, mais beaucoup moins spectaculaire que le précédent.
La plupart des monuments ont malheureusement été détruits, et de rares témoignages, comme la célèbre « Chapelle blanche » de Karnak, ornée d'admirables hiéroglyphes, nous permettent d'entrevoir le génie des architectes qui oeuvrèrent sous les Amenemhat et les Sésostris. Grande floraison littéraire, également, avec quantité d'écrits majeurs, sans cesse recopiés, tel le fameux Conte de Sinouhé.
Néanmoins, cet âge d'or, il fallut le bâtir, en se souvenant que la plus puissante dynastie avait été mortelle. Ainsi, d'une certaine manière, tout était à reconstruire... notamment une administration responsable et performante, digne de celle de l'Ancien Empire.


Sésostris III est donc arrivé au pouvoir, quels étaient ses projets ?

Ch. J. : Sésostris III est bien connu grâce à un assez grand nombre de statues, qui traduisent un caractère austère, sévère, autoritaire, et sans illusions sur la nature humaine. Les immenses oreilles de ce géant (selon l'historien Manéthon) sont à l'écoute de la parole des dieux et des désirs de son peuple. Aussi est-il le symbole du pharaon qui ne prend jamais de repos.
Au début de son règne, Sésostris III se heurte à une grave difficulté : la quasi-indépendance de plusieurs provinces. Elles fonctionnaient de manière presque autonome, dirigées par des notables qui avaient rendu leur fonction héréditaire. Une telle dérive ne pouvait aboutir qu'à l'explosion des Deux Terres, la Haute et la Basse-Egypte, que Pharaon devait réunir pour assurer la prospérité du pays.
Un choc frontal était donc inévitable. Ou bien le pouvoir pharaonique s'affaiblissait, au risque de disparaître et d'entraîner dans sa chute toute une civilisation, ou bien les chefs de province s'inclinaient et perdaient leurs privilèges. Vu la personnalité du troisième des Sésostris et son sens de la fonction vitale qu'il remplissait, hors de question de reculer, même si la réunification exigeait une guerre civile – que le roi fera tout pour éviter.


Dans un tout autre genre, nous faisons la connaissance, tout au début du roman, d'un jeune homme tout à fait atypique... Comment le définiriez-vous ?

Ch. J. : Iker est orphelin, recueilli par un vieux scribe dans le village de Médamoud, proche de Thèbes (Louxor). Sachant lire et écrire, le jeune homme désire devenir scribe et écrivain, pour tenter de trouver une nouvelle expression à la pensée de ses modèles, les anciens sages.
A la fois réservé et passionné, profond et impulsif, trop confiant et lucide, Iker est animé par une force dont il ignore la nature. Sa quête d'authenticité et de vérité le pousse à affronter des obstacles apparemment insurmontables. Mais de lâcheté, jamais on ne l'accusera !
Serait-il une victime expiatoire frappée par le destin ? Cette fatalité, il ne l'accepte pas, car il veut déchiffrer le mystère de sa propre existence, qui bascule soudain dans un drame lié à une affaire d'Etat. La suite des événements prouvera que rien n'était dû au hasard...
Aller jusqu'au bout, ouvrir toutes les portes, connaître la face cachée du réel, vivre un amour unique et impossible : telles sont quelques-unes des facettes de ce personnage, promis à la plus extraordinaire des aventures : la traversée de la mort.


Un troisième personnage, l'Annonciateur, diabolique celui-là, hante les déserts pour rameuter des troupes. Dans quel but ?

Ch. J. : Tout au long de son existence, l'Egypte fut menacée par les « coureurs des sables », des bandes de pillards plus ou moins nombreuses et organisées. Le désert était considéré comme un lieu redoutable, peuplé de monstres et de créatures dangereuses.
Synthèse de toutes ces forces, l'Annonciateur est animé d'un feu destructeur dont il se sert pour tenter de tuer l'arbre de vie d'Abydos, pour empêcher Osiris de ressusciter, et pour consumer l'institution pharaonique — obstacle à l'expansion de la nouvelle croyance qu'il veut imposer au monde.
Seul interprète de Dieu, l'Annonciateur se désaltère avec le sel de Seth et se transforme en faucon-homme afin de terrasser ses adversaires. Utilisant aussi bien des Cananéens que des dignitaires égyptiens, il se pose, dans les ténèbres, en adversaire insaisissable du pharaon. C'est une civilisation qu'il veut ruiner afin de lui substituer un régime dictatorial, fondé sur une vérité absolue et définitive que nul ne saurait discuter.


Enfin, qu'est-ce que l'« arbre de vie », qui donne son nom à ce premier volume ?

Ch. J. : Dans chaque province d'Egypte étaient vénérés un végétal en rapport avec la divinité locale, de même qu'un animal que l'on ne pouvait ni tuer ni manger. Bref, une véritable écologie sacrée.
A Abydos, l'arbre sacré d'Osiris était un acacia. Sa présence sur la butte recouvrant le tombeau du dieu prouvait le succès du processus de résurrection. Mais encore fallait-il en prendre le plus grand soin, de même, par exemple, que du saule de Dendera. L'expression « arbre de vie » est une traduction littérale de l'égyptien khet en ânkh, que l'on retrouve dans la Bible. Et cette vie est précisément celle d'Osiris, régent de l'éternité.

Commentaires sur l'ouvrage (10)

Au fur et à mesure des tomes, cette série de Christian Jacq gagne en profondeur avec un intrigue complexe et bien menée. Dans ce 3ème tome, le combat entre l'annonciateur et Sésostris se déroule dans une première partie en Syrie µPalestine, avant de prendre racine au soudan. Le jeu des acteurs du 4ème tome se met ensuite en place en fin de roman avec leur arrivée sur Abydos. Il est vrai que la place laissée à Iker, parti de rien est bien peu crédible dans une société pharaonique aussi hiérarchisée et basée, pour autant, l'histoire est intéressante. Je regrette un peu pour ma part les passages un peu mystiques parfois peu compréhensibles, même si certains sont effectivement inspirés des rites et croyances de l'époque comme le jugement de Maat que nous décrit l'auteur dans cette sorte de culte à mystère du cercle d'or d'Abydos auquel se prête le personnage d'Isis.
N°10 - Déposé par Guillaume72 le 21/09/2022
Avec son récit si captivant, Christian Jacq nous offre de poursuivre le voyage dans l'Egypte Antique à travers ses aspects ésotériques, sur les pas du jeune Iker.

On est toujours happé par le récit et il est difficile d'en sortir, et on passe rapidement au suivant tant on apprécie d'évoluer dans un tel univers.
N°9 - Déposé par BrunoA le 16/01/2022
Tout va très vite dans la seconde moitié de ce roman ! Je ne m'attendais pas à un tel revirement dans la relation entre le héros et les pharaon : tout paraît si immédiat. L'intrigue est cependant passionnante, les personnages bien construits. Je lirai la suite sans hésiter.
N°8 - Déposé par Lecteur_75015 le 01/09/2021
où puis-je trouver les autres tomes 3 et 4 ? merci
N°7 - Déposé par anne guillemin le 15/07/2021
Egypte mystérieuse où les dieux stéganographies eux-mêmes agissent secrètement et délivrent un message visible de tous.

Nous nous évadons au soleil et découvrons toute l'Egypte antique
N°6 - Déposé par peneloppe277 le 04/11/2019
L'intrigue se réveille vraiment sur la fin, j'accroche de plus en plus, malgré la facilité déconcertante avec laquelle Iker avance dans l'histoire.
N°5 - Déposé par PaulineMewa le 13/03/2017
A chaque nouvelle série on replonge avec plaisir dans l'univers de MONSIEUR Jacq! Aucune lassitude possible même si "vent du nord" est toujours là! ;-)
N°4 - Déposé par Alban le 27/02/2017
je viens d'acheter la série j' en suis au 1er tome c'est toujours avec un trés grand plaisir que je lis les ouvrages de Christian Jacq

mérçi pour ces merveilleux livres
N°3 - Déposé par joyet le 31/01/2016
J'étais déjà habituée à être confrontée au surnaturel, à la magie des dieux et au pouvoir suprême dans les oeuvres de Christian Jacq mais j'avoue que ce qui m'a un peu gênée ici (mais légèrement, ce qui justifie le fait que je n'ai pas accordé la note maximum à ce deuxième tome), c'est que le destin d'Iker, le jeune orphelin que l'on découvrait dans le premier volet de cette série, soit si facilement admis à la cours du pharaon Sésostris III et soit adopté par ce dernier alors qu'Iker, bien qu'ayant été manipulé, ait tenté de l'assassiner.

Simple petit détail que j'aurais aimé que l'auteur développe plus car ici, j'ai vraiment trouvé que les évènements s'enchaînaient les uns aux autres sans aucun préambule et trop facilement à mon goût. J'aurais aimé que Christian Jacq, quitte à écrire un tome supplémentaire, s'attarde beaucoup plus sur les difficulté qu'Iker a dû rencontrer afin d'innocenter le pharaon, qu'il soupçonnait d'avoir commandité son assassinat, et que le pharaon lui-même ne lui accorde pas grâce aussi facilement. Cependant, deux tomes m'attendent encore et qui sait si tout cela n'était pas prémédité ?

J'avoue qu'une fois de plus, je me suis laissées bercer par l'écriture fluide et lipide de Christian Jacq. Les chapitres sont courts, ce qui fait qu'une fois que l'on est lancé dans la lecture de l'ouvrage, il nous est difficile de nous arrêter (en tout cas, c'est ce que j'ai ressenti), et qu'on a toujours envie d'en savoir plus tant l'auteur sait à merveille laissé planer le suspense. Un second tome riche en rebondissements où le lecteur n'arrive pas toujours là où il s'attendait à être mené. Des alliances, des trahisons, des complots mais aussi de la dévotion envers son souterrain, de l'amitié ainsi que de l'amour...enfin bref, tout est réuni ici pour plaire au lecteur et en offrir pour tous les goûts. Aussi, peut-on dire, que comme les personnages de cette saga, le lecteur lui-même est manipulé par l'auteur à son insu et ce, pour son plus grand plaisir !
N°2 - Déposé par cicou45 le 27/02/2012
Ce deuxieme tome nous fait entrer de plein pied dans la conspiration, les evenements s'enchainent, les personnages se croisent, le suspens est entier mais j'ai malgré tout une petite difficulté à entrer dans le livre vraiment.. comme une impression de déjà lu ..je lirai les 2 derniers tomes petit à petit car bien sur je veux connaitre la fin mais sans grand enthousiasme.;
N°1 - Déposé par delcyfaro le 30/05/2010

Déposer un nouveau commentaire :

Note :