Christian JACQ

Pharaon est mort, l'Égypte vacille. Le farouche prince Djéser, décidé à fonder une nouvelle dynastie, sera-t-il élu par le Grand Conseil, les dieux le désigneront-ils ? En cette période troublée qu'une force maléfique, l'Ombre rouge, compte exploiter pour établir le règne des ténèbres, un jeune artisan, Imhotep, découvre qu'il possède d'étranges pouvoirs. Comment pourrait-il imaginer son incroyable destin, lui, le foreur de vases appelé à devenir l'inventeur de l'éternité ? De sa rencontre avec Djéser dépendra l'avenir d'une civilisation qui sera bâtie par l'intermédiaire de la première pyramide en pierres, gigantesque escalier unissant la terre au ciel. Embûches, sabotages et maléfices se multiplieront pour empêcher le pharaon et Imhotep de réaliser leur Grand Œuvre.


Encore une aventure passionnante.

Imhotep, l'inventeur de l'éternité de Christian Jacq ( Pocket N°14587 - 573 Pages)


J'ai aimé lire ce roman sur l'Egypte ancienne.


Une belle civilisation que nous admirons grâce aux découvertes des archéologues, à la traduction des papyrus, aux voyages en Egypte, aux musées, aux documentaires.


La richesse, la finesse, la beauté des objets précieux sont des preuves de leur savoir et de leurs bons gouts.


Le pharaon vient de mourir et le pays inquiet attend le successeur.


Sa veuve, Nimaât va maintenir la stabilité du pays pendant le choix de l'élu.


Son fils, Djéser doit prouver qu'il est apte à devenir pharaon. Il sera mis à l'épreuve.


Un jeune artisan, Imhotep pendant ce temps gravit des échelons dans le savoir.


Il possède certains pouvoirs qui le fait remarquer.


L'Ombre rouge du Mal attend le bon moment de prendre le pouvoir et étendre le Mal sur toute l'Egypte.


Djéser a un grand projet mais pourra t il le réaliser ?


Le fantastique dans ce roman m'a fait penser à certains passages de l'ancien testament.


L'écrivain a puisé dans la mythologie égyptienne pour nous faire vivre aux temps des pharaons.


Laissez vous emporter loin dans le passé .


L'Ombre rouge rode t-elle toujours aujourd'hui ? Le Mal n'est pas mort !


Bonne lecture


Mireine

Encore un bon roman de Christian JACQ. Bien sûr, on peut lui reprocher la facilité de reprendre toujours la même recette, un obscur ouvrier doté de toutes les qualités et qui gravit les échelons jusqu'au sommet du pouvoir, avec dans l'ombre un traître qui ne sera découvert qu'à la toute fin du livre. Mais le charme opère toujours, ce monde ancien tellement bien décrit qu'on s'y croirait, de la magie, des épreuves mais aussi une belle romance.

Vraiment très bon ! On suit l'évolution d' Imhotep et du pharaon ainsi que les méfaits de l'ombre rouge .. j'ai pour ma part être surpris de son identité

Une histoire captivante et passionnante grâce à un mélange d'Histoire et d'imagination de l'auteur. Ce fut un véritable plaisir de découvrir Imhotep et Djeser.

Christian Jacq nous invite à un splendide voyage au coeur de l'Egypte Ancienne et nous fait découvrir ses croyances, son mode de vie, la construction d'une pyramide, la société égyptienne, etc...

Les nombreuses notes en fin de livre apportent également des explications intéressantes.

J'ai beaucoup appris en lisant ce livre mais je regrette quelques longueurs et répétitions au niveau des événements expliqués et des descriptions.

Christian Jacq est né à Paris en 1947. Il est archéologue et égyptologue de formation. Il a écrit des romans policiers, mais il est sans doute plus connu pour ses histoires qui se passent dans l'Egypte ancienne.

Certains lecteurs critiquent les libertés de Jacq avec l'histoire. En fait de liberté, il ne va qu'ajouter, ou accentuer, une note un peu magique et spirituelle à la grande histoire. Il nous dépeint ainsi un Imhotep magicien et médecin, doté d'un grand charisme, de qualités de gestionnaire. de même, nous trouvons un Djéser qui possède toutes les qualités du pharaon qui va réformer l'Egypte. C'est un excellent soldat, charismatique également, patient, protégé des Dieux, presque modeste. En tout cas, prudent et persévérant. Dans sa remarquable Histoire de la civilisation pharaonique, Claire Lalouette ne tarit pas d'éloges sur ce roi, allant jusqu'à le surnommer " le magnifique ". Il a de quoi impressionner les égyptologues. Donc, si C. Lalouette concède que " l'avènement de Djoser, premier roi de la IIIe dynastie, vers 2778 av. J.-C., marque une étape remarquable dans l'histoire de l'Egypte ancienne " (p. 117), elle remarque que " les souverains de Thinis ont créé et fermement assuré un royaume prospère, dominant le monde alentour, dans un souci de paix et de sécurité " (p. 117)3. Quant à Imhotep, c'est " un homme de génie ", " sage, artiste, guérisseur ". L'association des deux personnalités va pleinement profiter à l'institution pharaonique.

Christian Jacq renforce seulement les points forts de ces deux personnages historiques. de plus, les connaissances qu'il a en archéologie, et en histoire, lui permettent de ne pas faire d'erreurs dans le détail. Il va jusqu'à noter que les constructions en pierres taillés n'apparaissent qu'avec le règne de Djoser. Avant, les rois et leurs architectes utilisaient la brique. Pour Nicolas Grimal, dans son Histoire de l'Egypte ancienne, Imhotep n'a jamais été un homme politique, mais il exerça les fonctions de grand-prêtre d'Héliopolis, prêtre-lecteur et architecte en chef. " Cette aptitude plus intellectuelle que littéraire témoigne des fonctions qui étaient probablement les siennes auprès de Djoser " (p. 88). C'était un conseiller plus qu'un réel politicien. Il aurait d'ailleurs vécu suffisamment longtemps pour mourir sous le dernier roi de la IIIe dynastie, Houni. Finalement, Christian Jacq est-il si éloigné de la réalité historique ? Dans les grandes lignes, il semble que non. Après, il écrit un roman, et donc il est permis, tout de même, de prendre des libertés avec la grande histoire.

Claire Lalouette va plus loin et prend plus de risque dans ses analyses que Nicolas Grimal. Elle nous dit en effet qu'Imhotep est " guérisseur ". Il ne semble pas que cela soit prouvé.

Quoi qu'il en soit, j'espère que ma petite digression aura permis d'apprendre des choses, mais aussi donner envie de lire Imhotep, l'inventeur de l'éternité de Christian Jacq.

La lecture d'Imhotep, c'est un peu comme des retrouvailles avec Christian Jacq. Il y a déjà pas mal de temps, j'avais été enchanté par la lecture de la saga des Ramsès et par la trilogie Le juge d'Égypte. Mais sans m'en rendre vraiment compte, je n'étais plus retourné vers cet auteur.

Puis, je ne me rappelle plus comment, Imhotep est arrivé dans ma PAL. Je l'ai laissé trainé, un temps, puis je me suis dit qu'il était temps de renouer avec l'univers de Christian Jacq.

Et tout d'abord, c'est le style de Christian Jacq qui a fait mouche. La précision et l'évidence de son style m'a plongé immédiatement et totalement dans cette Égypte mythologique. Sans heurt, avec une facilité stupéfiante, il développe une science précise, un univers ultra documenté dans lequel il insuffle un souffle de vie romanesque.

L'auteur nous dépeint une Égypte dans lequel le fantastique de ses croyances prend forme, pour mieux nous le faire comprendre, pour mieux nous le faire vivre, et Christian Jacq nous raconte une épopée homérique et une destinée incroyable, celle d'Imhotep dont il est impossible de faire le résumé.

Si j'ai adoré plonger dans ce roman, j'ai une petite réticence quand au schéma de cette histoire où une sorte de répétition narrative semble un peu facile. Au delà de ça, Imhotep, c'est toujours du Christian Jacq , un parfait équilibre de science, d'actions, de suspenses et de fantastiques.

La suite sur le blog...

Toujours aussi fan, je ne suis jamais déçue par cet auteur. Il est un vrai bonheur de se laissé transporter par son écriture, apprendre des choses sans s'en rendre compte. Pour moi un auteur que je suis depuis toujours avec autant de plaisir. La vie d'Imhotep et du grand pharaon Djéser mise avec délisses sous la forme du roman.

Livre passe temps car l'histoire est élémentaire sans grand scénario. Les petits revirements sont artificiels pour remplir des pages. Le seul intérêt est l'ambiance de l'égypte de l'époque. Amateurs de littérature ou de grands auteurs, passez votre chemin, je me suis efforcé de finir l'ouvrage et suis bien déçu.

Cette histoire autour de la construction de la nécropole de Saqqarah se lit très facilement, à l'instar des autres romans de Christian JACQ.

Pour ma part, j'ai cependant regretté que le coté fantastique de ce récit domine trop souvent son coté spirituel, ce qui lui retire de la crédibilité historique.

Ma lecture a été aisée, aucune accroche, tout était parfaitement limpide, clair. L'écriture de l'auteur est comme toujours d'une fluidité étonnante. Dès les premières lignes, je savais que je lisais bien un ouvrage signé Christian Jacq. Sa griffe n'a pas changé, mais cette fois, c'était plaisant de la retrouver. Je n'avais plus cette lassitude.

Le découpage en chapitres courts est lui aussi agréable. On peut fractionner à loisir sa découverte de l'intrigue et pour celles et ceux qui lisent dans les transports en commun, c'est aussi agréable que pratique. De plus, cela maintient un certain rythme dans l'histoire puisque l'on passe rapidement d'un groupe de protagonistes à un autre.

On retrouve aussi le côté très manichéen des choses, des personnes : les bons d'un côté et les méchants de l'autre. C'est assez révélateur de la vision des Egyptiens de cette période là car ils suivaient la loi de Maât qui s'opposait à celle des démons, des forces du mal. Je conçois en revanche que cela puisse un peu agacer certains lecteurs qui jugent cela un peu trop enfantin.

Dans ce titre, on trouvera énormément de renvois, de notes en bas de chaque page. Christian Jacq n'a pas ménagé ses efforts pour bien tout expliquer, aux lecteurs des temps modernes et néophytes, d'où venait ses sources, les manières de penser à l'époque et les traditions d'alors.

Ce titre est certes romancé, mais l'auteur a souhaité tout de même faire un récit crédible, plausible.

Les habitués de la plume de l'écrivain ne seront pas déroutés. Tout l'ouvrage respire, transpire même la griffe de Christian Jacq. On y retrouve tout ce qui a fait son succès, mais aussi tout ce que ses détracteurs lui reprochent. A vous de voir dans quel clan vous vous cataloguez.

Pour ma part, je regrette juste que Christian Jacq réutilise une ficelle déjà vue dans ses anciens romans pour cacher l'identité de la mystérieuse et néfaste Ombre Rouge... Un brin d'originalité aurait finit de me combler tout à fait.

Le roman débute par la mort d'un pharaon, véritable pilier de l'Égypte antique. Le Grand conseil et le grande épouse royale s'interrogent alors sur celui qui aura les épaules assez solides et sera désigné par les dieux pour prendre la succession de ce pharaon qui a su faire régner la paix et la tranquillité dans son pays. Alors que beaucoup opposaient à la prise de pouvoir par Djéser, fils de Pharaon, car le jugeant trop fougueux en vue des réformes que celui-ci souhaite organiser, les dieux l'on néanmoins désigné. Contre toute attente, ce dernier sera un grand pharaon et accomplira des tâches incommensurables et qui resteront gravées dans l'Histoire. Créant le III ème dynastie, Djéser promet à son peuple la naissance d'une ère nouvelle. Décidé d'entreprendre d'incroyables travaux, il recrutera au sein de Imhotep qui à l'origine était un simple foreur de vases mais qui a su gravir les échelons en montrant ses incroyables talents et ses dons de guérisseur. Magnifique roman de Christian Jacq où se mêle complot, trahisons, meurtres et tentatives de pouvoir mais aussi où se révèle toute la beauté et la magie de l'Égypte pharaonique. À travers ce roman, l'auteur nous décrit la création de la fabuleuse pyramide à degrés de Saqqara grâce à son savoir d'égyptologue. Alliant, roman, mythologie et histoire, ce livre est donc un véritable régal.

Encore un chef d'oeuvre signé Christian Jacq, cet égyptologue romancier hors du commun qui nous écrit à chaque fois des romans historiques sur l'Egypte ancienne nous faisant ressentir une foule d'émotions.

Intrigues de palais, trahisons et machinations, l'Ombre rouge rode, amours déçues au service d'une indéniable culture distillée comme ses mots d'hier discrètement présents dans nos langues vernaculaires, inscription du passé dans notre présent indifférent aux signes, à l'invisible. Comment Christian Jacq, auteur de dizaines d'ouvrages dans des genres différents, du roman au policier, des essais aux albums pour la jeunesse, peut-il encore, avec l'application et le travail d'un premier roman, en se servant de son érudition avec parcimonie, nous délivrer un livre d'une telle qualité ? Voilà l'objet premier de mon admiration.

“Nos bâtisseurs connaissent la volonté des dieux car ils naissent en esprit au coeur de cette contrée de lumière où les secrets de la création leur sont transmis. Toi, tu as franchi les étapes du métier, mais auras-tu le courage d'affronter l'invisible?”

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Pour situer cette histoire, dans celle très longue des pharaons et reines d'Egypte : DJESER fonda la IIIè dynastie à la mort de son père Khâ-sekhemouy et régna de 2625 à 2605 avant JC. Sa demeure d'éternité est la pyramide à degrés de Saqqarah, objet de ce roman.

A peine étais-je entrée dans les premières pages, (...)

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