Mourir pour Léonard : Les Enquêtes de l'inspecteur Higgins [Tome 8]
Résumé :
Consacrée à Léonard de Vinci, « l'exposition du Siècle » va-t-elle se transformer en désastre pour l'Angleterre et la Couronne ?
Le meilleur expert de l'oeuvre du peintre a été assassiné, et les indices tendent à prouver qu'on l'a fait taire pour que ne soit pas révélée l'existence d'un faux dont la présence causerait un énorme scandale. Et ce meurtre est-il relié à celui d'un milliardaire américain, grand amateur de Léonard ?
Clair-obscur et trompe-l'oeil pourraient bien empêcher l'inspecteur Higgins de parvenir à la vérité.
Commentaires sur l'ouvrage (8)
Je ne dis qu'une chose : je lis actuellement ces enquêtes parce qu'elles sont distrayantes et pas prises de tête du tout, moi qui lis parallèlement un livre beaucoup plus dur que je ne désespère pas de terminer… demain.
Quand je commence une enquête de l'ex-inspecteur Higgins, je sais toujours comment l'intrigue sera construite. Tous les suspects sont interrogés un à un, puis réinterroger, selon qu'ils ont menti, ou pas, selon l'apparition de nouvelles preuves, ou pas. Il y a très souvent une femme, indépendante, sans enfants, à la vie sentimentale bien remplie. Il y a aussi beaucoup d'hommes, qui ont très rarement des problèmes d'argent, qui sont aussi très cultivés – l'on n'enquête pas dans les bas-fonds de Londres ! L'on retrouvera aussi Marlow et sa Bentley, qui est sans doute le personnage que j'ai préféré dans ce roman. Oui, elle, et tous les efforts qu'elle fait pour conduire les enquêteurs à bon port est indispensable à mon plaisir de lectrice.
Classique et reposant – une manière aussi d'en savoir un peu plus sur les thèses qui s'affrontent sur Léonard de Vinci.
Dans ce tome 8, l'enquête va se dérouler dans le milieu de l'art. Ce n'est pas la première fois que ça arrive, l'auteur aimant cet univers.
Une grande exposition consacrée à Léonard de Vinci doit avoir lieu à Londres.
Qu'un grand amateur d'art qui a des soupçons sur une des œuvres meure à ce moment là, c'est bizarre mais que l'expert chargé d'examiner les tableaux de l'expo. soit assassiné, là, c'est plus que suspect.
L'ex-inspecteur-chef Higgins doit provisoirement quitter sa paisible retraite pour enquêter. Il en va de la réputation de l'Angleterre et pire, de la couronne. Impossible d'exposer un faux dans la capitale anglaise de sa gracieuse majesté !
Higgins aidé du superintendant Scott Marlow (qui n'est pas une lumière mais il fait de son mieux), vont devoir une fois de plus, démêler le vrai du faux dans tous les témoignages de ceux qui gravitent dans cet univers de l'art.
Comme toujours, Christian Jacq, connait très bien son sujet. Avec lui, l'intrigue devient presque secondaire car elle est accompagnée d'une page d'histoire.
Pour cette nouvelle enquête nous voilà embarqué dans le milieu de l'art. On y retrouve une galerie de personnages et nos deux héros toujours aussi affables et flegmatiques.
Dans ce tome j'aurai aimé que le côté art et Léonard de Vinci soit plus prononcé.
Mais ça reste une bonne enquête "détente" qui se lit toute seule.
Sylvio de Predis était l'expert incontesté des oeuvres de Léonard de Vinci, capable d'identifier un faux au besoin.
Il était en train d'examiner une des oeuvres attribués au maître italien lorsqu'il a été assassiné.
Aurait-il été tué parce qu'il s'apprêtait à faire des révélations surprenantes concernant l'exposition du siècle dédiée au grand Léonard ?
L'inspecteur Higgins va une fois de plus devoir démêler tous les mensonges qu'on lui sert à tour de bras.
Cette enquête nous permet de découvrir Léonard de Vinci, le dessinateur, le peintre, l'ingénieur et le visionnaire, mais aussi un artiste soupçonné de s'attribuer le travail des autres et un homme aux moeurs controversées.
On découvre aussi l'univers de la contrefaçon d'art.
L'intrigue est captivante, l'inspecteur Higgins est toujours égal à lui-même et j'ai beaucoup aimé découvrir une autre facette de Léonard de Vinci.
Une fois n'est pas coutume, Higgins est appelé à l'aide par le superintendant Marlow sur une affaire épineuse. En effet, une grande exposition consacrée à Léonard de Vinci doit se tenir à Londres. Or, un expert chargé d'authentifier chaque oeuvre présentée au public a été retrouvé mort... Tout laisse penser qu'il a été éliminé pour l'empêcher de révéler l'existence d'un faux dans la collection. Outre cette mort tragique qui ne peut rester impunie, ce sont les réputations de l'Angleterre et de la Reine qui sont en jeu.
Cette fois-ci, c'est donc le monde de l'art qui est concerné. Un vrai panier de crabes où il est difficile de discerner la vérité. Tous les personnages suspectés m'ont donné l'impression d'être des requins qui essayent de se déchiqueter. Bref, vous l'aurez compris, ils ne se font pas de cadeaux... chacun cherchant finalement à tirer profit de la mort de l'expert et du scandale à venir.
Le fil rouge de cette enquête est donc Léonard de Vinci, grand génie de son temps. Bien qu'il ne soit pas là physiquement, c'est un personnage à part entière de l'histoire. Il est mis à l'honneur tout au long du roman. On (re)découvre ainsi sa vie, son génie et son oeuvre.
Comme à son habitude, Higgins brille par son sens de la déduction... Mais aussi par sa grande culture qui va l'aider dans cette enquête à démasquer le coupable. Marlow quant à lui fait toujours autant sourire, servant quelque peu de faire-valoir à l'inspecteur... car il faut bien l'avouer : il ne lui arrive pas à la cheville !
En conclusion, une nouvelle enquête prenante et surprenante. On fait une incursion plaisante dans le monde de l'art en compagnie de Léonard de Vinci, un homme à la vie passionnante. Petite mention spéciale au clin d'oeil dans l'épilogue qui m'a bien fait sourire...
Je connaissais Christian Jacq pour ses oeuvres mettant en vedette l'Egypte et ses pharaons. C'est une découverte (plutôt ordinaire) que ces enquêtes de l'inspecteur Higgins. L'Angleterre aujourd'hui et Scotland Yard qui a besoin des services d'in inspecteur retraité -Really ?- Des intrigues qui ressemblent à bien d'autres, des personnages communs et surtout manquant de finesse et un style bof bof. Dans ce genre d'histoires, les anglais nous ont habitués à de l'humour froid, de la dérision. Ici, c'est vide. J'apprécie Christian Jacq lorsque qu'il joue à l'égyptologue mais beaucoup moins en maître du polar anglo-saxon. Je crois que l'inspecteur Higgins devrait rester à la retraite et en profiter pleinement.
Encore une fois, Christian Jacq nous livre une excellente enquête de l'inspecteur Higgins à la mode British. Les morts de Sylvio de Predis, expert de Leonard de Vinci et d'Adrian Baltimore Hopkins, amateur d'art, mettent en péril la grande exposition consacrée au grand artiste italien précédement cité et la réputation de la Couronne Anglaise. le super-intendant Marlow va demander l'aide de Higgins, inspecteur de Scotland Yard à la retraite. La raison de ses assassinats semble être la découverte par Sylvio de Predis d'un faux tableau dans l'exposition.
Lors de l'enquête, Higgins et Marlow sont plongés dans le microcosme de l'art où se côtoient et se détestent des experts, un transporteur d'oeuvres, un faussaire ainsi que des amateurs, un critique et un marchand d'art. Au mileu de tout ce "beau-monde", une jeune inconnue semble être la clé.
Ce roman policier est bien ficelé et agréable à lire comme le tomes précédents de cette série. On peut toutefois regretter que Marlow reste assez passif lors de l'enquête et que ce soit seulement les observations ainsi que les déductions d'Higgins qui révélent le tueur. Les nombreuses fausses pistes rendent l'enquête intéressante sans jamais tomber dans la facilité de la surenchère.
En résumé, Mourir pour Léonard est un bon moment de lecture.
Décidément, les incursions de Higgins dans le monde ultra-médiatique du XXIe siècle, ne semblent pas lui réussir. Entre une femme brune mystérieuse, un collectionneur à la santé fragile et un expert en Léonard de VINCI mort dès le début du livre (d'où l'intrigue), Higgins n'est pas au meilleur de sa forme et je suis resté un peu sur ma faim. Heureusement qu'il y a quelques excellents points de repères entre son chauffeur de taxi habituel, son hôtel presque particulier et un Marlow toujours un peu rapide.