La Disparue de Cambridge : Les Enquêtes de l'inspecteur Higgins [Tome 13]
Résumé :
Cambridge, sa prestigieuse université, ses collèges réputés, ses pelouses impeccables, son pont des Soupirs, les rives romantiques de la rivière Cam... et un cadavre, celui d'une riche étudiante à la personnalité complexe.
Seul moyen d'éviter un scandale qui pourrait ébranler les fondations de cette institution : faire appel à un ancien de Cambridge, l'inspecteur Higgins.
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Dès qu'une affaire délicate implique des grands de ce monde, des membres d'une riche famille, des politiciens ou des proches de la couronne, Scotland Yard demande à Higgins, son ancien inspecteur-chef, d'intervenir dans la plus grande discrétion. Le superintendant Marlow est très dévoué mais il faut reconnaitre qu'avec ses gros sabots, il n'est pas l'homme qu'il faut pour se mouvoir dans le grand monde.
Une fois de plus, Scott Marlow, est donc missionné pour aller dans le Gloucestershire à une centaine de kilomètres au nord de Londres, pour sortir Higgins de sa retraite où il coule des jours heureux dans son ancestral domaine.
Le superintendant arrive toujours à convaincre son ancien collègue du Yard à se joindre à l'enquête, mais cette fois ci, c'est hors de question. Higgins ne cède pas. Marlow lui explique qu'il est question d'une belle jeune fille qui a été sauvagement assassinée. L'ex-inspecteur-chef lui répond que c'est malheureux mais que ça ne le regarde pas. Même quand son ami pense l'émouvoir en invoquant la réputation de Scotland Yard, il comprend que c'est ce qu'il ne fallait surtout pas dire car Higgins a justement pris une retraite anticipée, ne supportant plus les méthodes modernes qui s'étaient installées dans cette institution. Quand à agir pour le bien de la politique intérieure du pays, alors là, Marlow, le fait sortir de ses gongs.
Rien à faire, Higgins restera à The Slaughterers dans sa belle demeure. Il préfère s'occuper de son jardin, lire ses bons livres et faire ses promenades quotidiennes dans la nature au lieu de courir après des assassins. Ça ne l'intéresse plus ! Un point c'est tout !!!
Normalement, dans ce tome 13, l'aventure est finie avant d'avoir commencé et il ne reste plus qu'à Marlow de partir la queue entre les jambes... enfin, disons au volant de sa Bentley, pour être plus correct.
En tournant les talons très déçu, il dit à notre cher retraité, qu'il part à Camdbridge mener l'enquête tout seul. A ces mots, Higgins, descend de l'escarbot d'où il examinait un rosier, lâche son sécateur et par en courant faire sa valise. Sans le vouloir, Marlow venait de prononcer le mot magique : "Cambridge" ! CAMBRIDGE, c'est là que Higgins a fait ses études, qu'il a connu ses amis. Il a une affection particulière pour ce lieu mythique.
Le superintendant et l'ex-inspecteur-chef, vont mener l'enquête dans le milieu des étudiants. Tout le monde peut être coupable, des élèves aux dirigeants en passant par les professeurs. Quand un autre crime est commis, il est urgent que la vérité éclate.
Comme toujours, l'auteur mélange son intrigue à l'histoire des lieux. Il connait parfaitement son sujet. C'est ce que j'apprécie particulièrement chez Christian Jacq.
Une enquête encore rondement menée qui nous emmène dans le milieu fermé des grandes écoles et ses traditions.
Avec les descriptions et l'ambiance on sentirait presque le vieux bois et l'encaustique.
C'est une enquête indémodable qui aurait pu se passer à une autre époque. Comme les autres volumes celui-ci se lit vite et facilement.
Cambridge doit faire face à un drame. L'une de ses étudiantes a été sauvagement assassinée... Afin d'éviter le scandale et d'entacher la réputation de cette célèbre institution, l'affaire est gardée secrète. Mais il est urgent de retrouver le meurtrier. C'est pourquoi on fait appel à Higgins, bien qu'il soit à la retraite, car ses talents d'enquêteur ne sont plus à démontrer ! Il va réussir à résoudre cette affaire avec pour seuls indices un cheveu, un perroquet empaillé, des sous-vêtements découpés et une épingle de cravate.
Le voici donc parti pour Cambridge, en compagnie du superintendant Marlow. Ils enquêtent, interrogeant sans relâche les témoins et suspects. Il n'est pas facile de démêler le vrai du faux, les témoignages étant confus, parfois même incohérents ou contradictoires. Toutefois, personne ne peut abuser Higgins bien longtemps. Grâce à sa méthode de travail rigoureuse et sa patience, il arrive à cerner la personnalité bien complexe de la victime. Ce qui lui permet de confondre l'assassin dans une scène finale de confrontation qui nous rappelle avec délice Hercule Poirot.
J'ai pris beaucoup de plaisir à lire cette nouvelle enquête de l'inspecteur Higgins. Ce dernier a une personnalité vraiment intéressante à suivre. Son comparse, Marlow, a beaucoup moins d'importance cette fois-ci, mais il m'a fait sourire à plusieurs reprises. L'intelligence, le sens d'observation et de déduction de l'inspecteur m'impressionneront toujours. Car comme il le montre à la fin tous les suspects avaient la possibilité et le mobile pour commettre le meurtre. Mais il réussit à démêler tout cela et à faire éclater la vérité !
En conclusion, encore une superbe enquête de l'inspecteur Higgins. L'écriture de Christian Jacq est agréable, direct sans être brutale. J'ai ouvert ce livre en étant sûre de l'adorer, de passer un excellent moment de lecture, et ça a été le cas. Je suis fan de l'inspecteur Higgins.
Lorsqu'une étudiante de Cambridge se fait assassiner et que le super-intendant Marlowe l'invite à l'assister dans l'enquête, l'inspecteur Higgins n'hésite pas une seconde avant d'accepter car, détail intéressant, il a lui-même étudié à Cambridge.
Digne d'un Agatha Christie, ce livre se lit très rapidement; les rebondissements sont nombreux, l'énigme est construite petit à petit, les personnages se dévoilent au fur et à mesure de l'intrigue. Tout cela est vraiment bien ficelé.
Un seul bémol: il se lit beaucoup trop vite! :)
Comme vous le savez sûrement maintenant, je suis une grande amatrice des écrits de Christian Jacq, et je reconnais que parfois certains romans ne sont pas à la hauteur de mes espérances, mais ce n'est pas le cas ici, ce roman est un véritable coup de coeur, pas pour une écriture différente mais bien parce que cela se conforme au genre policier. L'ambiance de ce roman me rappelle un bon Agatha Christie avec des suspects à la pelle et des mobiles valables mais tous avec un alibis et aucune véritable raison de tuer la victime. Victime au demeurant très complexe, troublante, qui est présente tout au long de l'enquête comme une ombre ou un fantôme. Plus on en apprend sur elle, ses secrets, et sa personnalité moins les choses se précisent, du moins pour moi en tout cas! Une écriture facile, une histoire prenante, des suspects qui ont l'air innocent et une victime intrigante, tout est réunis pour faire de ce roman un bon policier et vous faire passer un très bon moment!
N'ayant pas lu le texte d'origine, j'ignore quelles modifications ont été apportées pour cette édition.
Nous voici plongés au coeur d'une enquête sur un crime odieux perpétré dans une des plus célèbres universités britanniques à la veille des vacances. Une riche étudiante est assassinée à l'aide d'un aviron. Lorsque le superintendant Marlow vient chercher Higgins pour participer à l'enquête, ce dernier n'accepte que parce qu'il est lui-même un ancien de Cambridge.
En ce qui concerne le cadre de l'enquête, la description des bâtiments de Cambridge, les références à son histoire donnent envie d'en savoir plus et même de faire le déplacement pour visiter cette prestigieuse école.
L'enquête quant à elle reste dans le style mis à l'honneur par Agatha Christie et repris avec succès pas Christian Jacq (J.B. Livingstone) : Plusieurs suspects, d'un des étudiants les plus pauvres de l'école jusqu'au Maître de L'université lui-même. Tous peuvent avoir un mobile, mais un seul est le coupable. Comme toujours, la quête de l'auteur du méfait se fait de façon calme et ordonnée, dans le plus pur flegme britannique, exception faite de l'aversion de Higgins pour le thé et sa préférence pour le café.
Ce fut un réel bonheur que de retrouver les aventures de l'ex-inspecteur chef Higgins après plus d'une décennie sans me plonger dedans.
Saviez-vous que l'université de Cambridge a été fondée par d'anciens élèves de celle d'Oxford chassés à cause de leur inconduite ? Cette anecdote je l'ai découverte dans “La disparue de Cambridge†treizième opus des enquêtes de l'Inspecteur Higgins.
Cette enquête dans le milieu universitaire “cambridgien†est une nouvelle aventure de notre cher Higgins, et le charme agit toujours autant grâce à deux éléments incontournables de l'écriture de Christian Jacq : une documentation particulièrement soignée qui nous plonge dans un univers “so british†avec ses codes et ses règles, et un sens du suspense qui rappelle sans conteste celui d'Agatha Christie, dont l'auteur peut se prévaloir sans passer pour un pasticheur.
À la veille des vacances, une jeune étudiante de deuxième année a été assassinée dans des conditions particulièrement sauvages et sous peine de voir la réputation de l'université entachée par ce crime sordide, Scotland Yard va devoir recourir par l'intermédiaire du Surintendant Marlow, aux services de l'ex-inspecteur chef Higgins, qui se trouve être un “ancien†de Cambridge. C'est d'ailleurs la seule raison qui va l'obliger à quitter les “Slaughterers†propriété où il coule une retraite paisible en compagnie de sa gouvernante Mary et de son chat siamois Trafalgar.
Armé de ses seules connaissances d'un univers qu'il a fréquenté jadis et d'un réseau d'amis infaillibles, notre inspecteur qui ne recourt jamais à la violence va devoir faire preuve de patience et de persuasion afin de démêler les intrigues d'un petit groupe d'étudiants dont le plus sincère en apparence est peut-être également le plus fourbe. Mais le temps passe vite et un second meurtre survient, qui va compliquer la tâche d'Higgins, à moins que cela ne lui apporte des éléments complémentaires.
Au-delà de l'intrigue particulièrement bien ciselée, Christian Jacq nous emmène à la suite de son héros, à la visite de cette si jolie ville de Cambridge au charme suranné sans être démodé. Les descriptions des collèges, de leurs entrées à l'architecture personnalisée, des jardins et des balades en barque sur la rivière Cam, dressent un décor caractéristique et vraiment fidèle à la réalité, je peux le confirmer, je l'ai visité ; et c'est à un véritable cours d'histoire de la ville que nous sommes conviés. Là est aussi le talent de l'auteur qui ne se contente pas de faits et de déductions, mais aussi d'évocations des lieux et des moeurs qui donnent une saveur si particulière à ses récits.
Encore une très bonne cuvée à l'instar d'un savoureux whisky hors d'âge à boire dans un fauteuil club en vieux cuir.