L'Assassin du pôle nord : Les Enquêtes de l'inspecteur Higgins [Tome 12]
Résumé :
Le bon peuple l'ignore: l'avenir de notre planète se joue, en grande partie, au pôle Nord, un véritable coffre-fort que contenant d'incroyables richesses, notamment du pétrole et du gaz.
Le réchauffement climatique bouleverse la situation et plusieurs pays, profitant d'un vide juridique, désirent se les approprier. Intègre et compétente, une spécialiste britannique prépare un rapport pour l'ONU. Aussi reçoit-elle, en grand secret, des collègues qui, du Canadien au Russe, en passant par un Américain et une Chinoise, plaident chacun pour leur chapelle.
En tentant de préserver le pôle Nord, la jeune scientifique ignore qu'elle met son existence en péril. Et le plan de l'assassin semble parfait...
Commentaires sur l'ouvrage (11)
En commençant la lecture de ce titre, j'ai eu l'impression de l'avoir déjà lu. Ce n'était pas le cas, c'est simplement que la structure de ce douzième tome des enquêtes de l'ex-inspecteur Higgins ressemble énormément à celle du tome 38 : ce sont des choses qui arrivent, surtout quand quatre enquêtes par an sont publiés.
Nous sommes en effet dans un huis-clos, et les suspects viennent de différentes nations, nations qui ne s'entendent pas vraiment entre elles. Kathleen Silway a été assassinée, elle est une spécialiste du Pôle Nord. Kathleen a voué sa vie à sa préservation, se moquant éperdument des avantages financiers qu'elle pourrait tirer, des honneurs. Non : tout ce qui compte, c'est protéger le pôle, loin aussi des étiquettes vertes, verdâtres, affichées par certains. Le problème quand on est incorruptible ? Il est plus simple de vous faire taire définitivement que de tenter, encore et encore, de vous fléchir.
C'est là qu'Higgins entre en scène, devant résoudre l'énigme et, si possible, retrouver le rapport fait par la jeune femme : il a disparu. Certains mettent même en doutent son existence. Le point commun de tous ses scientifiques ? Chacun accuse un autre du crime, tous sont sûrs de leur bon droit et clament, parfois avec beaucoup de vigueur, leur innocence. J'ai trouvé leurs discours un peu répétitif, je reconnais cependant qu'ils ont tous des motivations variés. La représentante française en prend d'ailleurs pour son grade (et tous les français avec elle).
Alors, qui ? Comme souvent, il ne suffit pas d'écouter, il faut aussi regarder, surtout tous les détails qui pourraient sortir de l'ordinaire, ne pas hésiter à se salir les mains pour découvrir des indices, des preuves, confondre le coupable. Facile ? Non.
Si ce n'est pas le meilleur polar que j'ai lu, en revanche j'ai passé un agréable moment en sa compagnie.
Comme toujours, Christian Jacq connait parfaitement les sujets dont il traite dans ses romans. Au détour des pages, on apprend pleins de choses qui sont un petit "+" à l'énigme policière.
Ce tome se passe principalement dans un bunker donc on peut dire sans risquer de se tromper, que c'est un huis-clos. Néanmoins, vu le titre du roman, on se serait attendu à ce que ce bunker se trouve entre deux icebergs en plein pôle nord, au milieu des ours polaires... j'aurai bien aimé, mais non ! D'ailleurs, peut-être que Higgins n'aurait pas voulu faire tout ce grand voyage qui l'aurait trop éloigné de sa vieille demeure et de son chat. Ce bunker très sécurisé se trouve à Londres. Y sont présents, des représentants de sept pays différents. Ils ont tous à défendre les intérêts de leur nation (Russie, Canada, Norvège, Danemark, Amérique du nord, France et Chine). C'est une anglaise très compétente et spécialiste du pôle Nord, Kathleen Stilway, qui est chargée d'étudier le cas de chacun de manière équitable, afin d'établir un rapport qui fera date à l'ONU. Kathleen Stilway est droite, honnête et incorruptible... ce qui malheureusement, sera la cause de son meurtre.
La paix et la stabilité de cette région "stratégique" du monde est en jeu et rien ne doit venir la troubler. La plus grande discrétion est donc de mise sur ce meurtre. Il va falloir agir avec le plus grand doigté. Donc qui de mieux que Higgins ? Il va devoir une fois de plus, sortir de sa retraite campagnarde car l'Angleterre a besoin de lui !
Saviez-vous qu'il existait une chambre forte souterraine sur l'île norvégienne du Spitzberg contenant des graines de toutes les plantes alimentaires de la planète ?
Et peut-être ignorez-vous que la Nasa avait utilisé de simples petits canards de bain en plastique pour étudier les effets du réchauffement climatiques. Tous ces faits et d'autres sont véridiques et on apprend ainsi beaucoup de choses sur le pôle Nord dans cette enquête policière.
Imaginez une terre immense qui attise les convoitises des plus grandes nations car elle regorge de pétrole, d'eau douce et peut-être même de diamants…
Dans ce volume, l'ex-inspecteur Higgins va devoir élucider le meurtre d'une brillante spécialiste du pôle Nord qui devait rédiger un rapport sur le sujet.
L'enquête aura lieu à huis-clos, dans un bunker dans lequel sont rassemblés les principaux suspects, des hommes et des femmes chargés de défendre les intérêts de leurs pays respectifs dans la conquête de cette terre tant convoitée.
Une lecture agréable, sans prétention mais très instructive.
Un policier classique sur un sujet pas courant. L'intrigue n'est pas très intense mais on retrouve avec plaisir les inspecteur Marlow et Higgins dans le style d'un vieux livre policier anglais. Ce huis clos m'a fait penser au Crime de l'Orient Express d'Agatha Christie. Le sujet du pôle nord est interessant et l'auteur nous amène à nous interroger sur les potentialités de cette terre et comment cela peut amener à des rivalités.
Le pôle Nord, objet de toutes les convoitises... C'est pour cette raison que s'est tenue une réunion secrète à Londres. Chaque état pensant avoir un droit sur ce territoire y a envoyé un porte-parole afin d'exposer ses arguments et d'obtenir gain de cause. Face à eux, une spécialiste hors pair, Kathleen Stilway, aussi compétente qu'incorruptible... Ce qui va causer sa mort.
Encore une fois, je me suis laissée prendre au jeu de l'enquête de l'Inspecteur Higgins. Cette fois-ci, Higgins reprend du service quand une grande spécialiste du Pôle Nord, Kathleen Stilway, est assassinée alors qu'elle reçoit d'autres experts qui défendent les intérêts de leur pays respectif tant cette partie du monde est sujette à convoitises.
"La chinoise est une tordue, la Danoise une aguicheuse, le Russe un prétentieux, l'Américain un ours polaire, la Canadien un bulldozer, le Norvégien une lame de couteau...La pire, c'est la Française."
Fils spirituel de Hercule Poirot ou Maigret, les enquêtes de l'inspecteur Higgins s'inscrivent dans la pure tradition des polars anglais. Lecture d'un soir, ces 200 pages d'une enquête en huis clos rondement menée
Le Pôle Nord est un grand objet de convoitises... Sept experts sont venus défendre les projets de son pays devant Kathleen Stilway, l'experte britannique de renommée mondiale. Seulement voila, cette pauvre femme est assassinée avant de dévoiler son rapport.
Scotland Yard fait appel, pour régler cette affaire dans la discrétion, à Higgins, inspecteur-chef retraité.
C'est ainsi que j'achève mon premier contact avec les romans de Christian Jacq. Certes, ce n'est pas Agatha Christie, mais je dois dire que l'intrigue était plutôt bien ficelée ! Voila une lecture qui détend tout en tenant en haleine.
Je déplorerais juste quelques passages "d'étalage de culture" un peu trop fréquents à mon goût. Cela a fini par m'agacer un peu, sans toutefois m'enlever le plaisir de la lecture, pas de panique !
Comme je le soupçonnai, même si c'est un douzième tome, il se lit très bien, indépendamment des autres.
Cette enquête se déroule essentiellement à huis-clos, dans un bunker où une éminente scientifique, spécialiste du pôle nord a été assassinée alors qu'elle devait rendre un rapport qui statuerait dessus.
Les personnages sont décrit de façon brève. En effet, ces derniers sont tous de nationalité étrangère et j'ai eu l'impression de ne retrouver que des stéréotypes. de plus, l'auteur ne lésine pas sur les remarques déplaisantes à leur encontre, même à l'égard de sa propre culture ! ;)
L'intrigue ne s'attarde pas vraiment sur ces derniers et se concentre essentiellement sur l'enquête, même le personnage principal n'est pas très "fouillé". du coup, j'ai eu beaucoup de mal à m'attacher à qui que ce soit. On sent bien que seule l'enquête compte et que rien d'autre ne vient la parasiter !
Dans l'écriture de l'auteur, on ressent beaucoup l'influence d'Agatha Christie, surtout dans les interrogatoires. En effet, ces scènes m'ont beaucoup fait penser au Crime de l'Orient Express, où tout les suspects disent la même chose et sont réunis tous ensemble à la fin pour entendre le nom du meurtrier. Je me suis même demandé si cela n'allait pas finir exactement pareil que dans ce livre... Ce qui n'est pas le cas, bien entendu, l'auteur arrive même à nous surprendre lors de la révélation finale !
Cependant, j'ai trouvé dommage que l'enquête et le livre se termine si vite. J'ai un peu de mal à croire qu'on puisse résoudre un assassinat en si peu de temps. de plus, j'ai trouvé bizarre que les enquêteurs boivent autant d'alcool, lors de l'enquête, ne sont-ils pas censés éviter cela lorsqu'ils sont en service ?
Pour conclure, pour moi, c'est une lecture mitigée, car même si c'est une lecture agréable, il m'a manqué quelques petites choses pour l'apprécier pleinement : un peu plus de sentiments, de descriptions et d'approfondissement ne m'auraient pas déplus.
Ce roman, je l'ai lu d'une traite après avoir galéré sur un autre genre de roman policier, génial mais oh combien sombre. C'est peu dire que "l'Assassin du Pôle Nord" tombait à pic pour me remettre dans le bain d'une lecture plus zen.
C'est un roman policier dans la plus pure tradition des Agatha Christie et Conan Doyle : humour et ambiance anglais, facultés de déduction à angoisser tout étudiant en criminologie (mais comment fait-il??) et solution "on ne peut plus logique mais il fallait y penser".
De Christian Jacq, je ne connaissais que les romans liés à l'Egypte ancienne. J'avais été étonnée de le voir écrire sur Mozart, et en bonne lectrice suspicieuse et pas très ouverte, j'avais remis à plus tard la lecture de ces romans biographiques sur le génie autrichien.
Enfin, le voyant se lancer (il est vrai il y a déjà un bon moment) dans le policier, je me disais que j'y jetterais bien un oeil : et me voilà avide de découvrir les autres enquêtes de l'inspecteur Higgins.
Parce que c'est drôle, plein de clichés sur les nationalités des personnages (un peu comme dans Astérix : c'est forcé mais très drôle et au second degré) et que l'histoire est haletante.
Bref, on ne lâche pas ce roman.
Petit bémol (pour rire) : comment peut-on garder la tête à son enquête et avoir de telles déductions en buvant autant ? parce que nos policiers ont certes très froids, mais le nombre de verres ingurgités durant ces 200 pages de roman est assez effarant et inquiétant.
Je me suis ré-ga-lée.
Ce douzième volume nous emmène sur les traces de l'assassin d'une scientifique britannique considérée comme la grande prêtresse du Pôle Nord. Enfermée dans un bunker avec sept autres spécialistes étrangers : Norvégien, Russe, Canadien, Américain, Danoise, Chinoise et Française, Kathleen Silway s'entretient avec chacun d'eux pour connaître les prétentions de leur pays d'origine sur cette partie du globe, avant de remettre un rapport qui aura force de loi, quand il sera présenté à l'ONU. Mais au sein de cet aréopage scientifique, qui a commis cet assassinat ? Higgins flanqué du Superintendant Marlow, va devoir interroger chacun et chacune pour extraire le mobile du meurtre et confondre le coupable.
Dans cette série qui mêle nouvelles énigmes et anciennes remaniées, celle qui nous intéresse fait partie de la première catégorie. En lien direct avec l'actualité, la documentation sur laquelle Christian Jacq se repose est visiblement très élaborée. Cette fois encore, le suspense va au bout de l'intrigue et les caractères des protagonistes sont brossés avec précision et peu d'indulgence à l'égard des Français. Venant d'un Britannique, on peut y souscrire, venant de l'auteur, on peut s'interroger sur ces remarques peu amènes.
Le style de l'auteur est toujours aussi délicieusement académique, et les passages incontournables sur la présentation d'Higgins, de Marlow, de Mary et Trafalgar, ne sont pas absents. C'est bien pour qui découvre la série pour la première fois, cela fait sourire au-delà du cinquième livre... Mais on se laisse aller à ces petites manies de l'auteur, ce qui n'est pas sans nous rappeler les descriptions de Poirot dans les nombreuses enquêtes écrites par Agatha Christie. Comme une madeleine de Proust, on savoure ce roman un dimanche après-midi pluvieux, un plaid sur les genoux, avec une tasse du meilleur Earl Grey.